Vous êtes ici
Accueil > Magazine > Le BMN au chevet des entreprises

Le BMN au chevet des entreprises

Présent à Promote, il est sollicité à la fois par les structures publiques et privées.

Le passage de Gabriel Dodo Ndocke, le ministre des Mines, de l’industrie et du développement technologique (Minmidt) dans le stand du Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), le 21 février dernier au terme de la cérémonie officielle d’ouverture de la 8ème édition du salon Promote, a été l’occasion pour Chantal Elombat Mbedey, sa directrice générale, de vanter les prouesses de sa structure. Elle qui a été sollicitée, il y a de cela quelques mois par ce département ministériel pour la mise à niveau de deux sociétés à capitaux publics comme la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) et Alucam. Si pour la seconde, le diagnostic a d’ores et déjà effectué ainsi que les pistes de solution pour sa remise sur pied, le BMN se penche actuellement sur le cas de la Cicam qui traverse une zone de turbulence.

Les entreprises accompagnées par le BMN ont désormais la possibilité de solliciter auprès du Fonds d’investissement I&P (Investisseurs et partenaires), le financement de leur plan de mise à niveau. Le BMN a signé, le 26 mai 2021 à Douala, une convention de partenariat avec le fonds d’investissement I&P. Concrètement, apprend-on officiellement, « cette convention ouvre la possibilité aux entreprises accompagnées par le BMN de solliciter auprès de I&P, le financement de leur plan de mise à niveau », a indiqué la directrice générale du BMN. Et cette dernière de constater les blocages au plan financier que « plus on fait du terrain, plus on se rend compte que les entreprises bénéficiaires du Programme national de mise à niveau (Pnman) souffrent d’une chose : elles n’ont pas toujours les financements nécessaires pour mettre en oeuvre le plan de mise à niveau que nous élaborons pour elles après avoir fait le diagnostic », poursuit-elle pour justifier sa recherche des partenaires financiers pour les bénéficiaires du Pnman, le programme phare du BMN. Ce, d’autant plus que selon cette structure, « la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) est désormais opérationnelle. Le démarrage des échanges commerciaux a officiellement été lancé le 1er janvier 2021. Avec une population estimée en 2019 à 1,3 milliard d’habitants, l’Afrique constitue l’un des plus grands marchés au monde, derrière des pays comme la Chine et l’Inde. Selon les récentes projections des Nations unies, le continent africain devrait pratiquement doubler sa population d’ici à 2050, passant de sa démographie actuelle à près de 2,4 milliards d’habitants ».

Pour leur permettre de tirer profit de ces marchés, le guide des opérations d’exportation mis à la disposition des entreprises remises à niveau recommande à ces dernières, « une approche maîtrisée du processus d’exportation ». Ce qui va leur permettre d’améliorer non seulement leur image, mais aussi, leur donner davantage de crédibilité tout en boostant leur chiffre d’affaires du fait de l’accès à de nouveaux clients et de ressources, des facteurs qui ouvrent un champ de possibilités aux entreprises en termes d’innovations pour les produits et services. Les filières de l’agroalimentaire ont fait l’objet d’études de positionnement stratégique commandées par Chantal Elombat Mbedey, directrice générale du Bureau de mise à niveau (BMN) ci-dessus cité. En tant qu’acteur central de la mise à niveau des organisations au Cameroun, il a déjà fait réaliser une série d’études sur le positionnement stratégique des filières du secteur de l’agroalimentaire. Il s’agit notamment de celles portant sur la filière transformation des graines et fabrication de produits amylacés, des oléagineux et aliments pour animaux, ainsi que celles des fruits et légumes, et du tabac.

Laisser un commentaire

Top