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Le Cameroun veut réduire son déficit de 100 millions de tonnes

164 vaches ont été remises par le ministre de l’Elevage aux producteurs de trois régions du pays, le 25 février dernier.

164 vaches laitières de la race « montbéliarde » et leurs veaux ont été distribuées aux organisations de producteurs et éleveurs des régions de l’Extrême-Nord, de l’Adamaoua et du Centre. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Élevage, des pêches et des industries animales dans la localité de Louggere, département du Mayo-Louti, région Nord. Au cours de la cérémonie, le Dr Taiga a révélé que la distribution des vaches laitières va booster la production laitière dans le pays qui a un déficit de 100 millions de tonnes par an selon l’Institut nationale de la statistique (INS). Par la suite, il a ajouté que la politique de substitution des importations et de promotion et consommation des produits camerounais sera valorisée en conséquence. La distribution des vaches laitières a lieu 5 mois après leur arrivée de France. Les animaux ont été jugés aptes à être distribués dans d’autres fermes après s’être acclimatés à d’autres conditions. Il est à noter que le gouvernement a opté pour les génisses de race montbéliarde car elle présente l’avantage d’avoir une adaptation plus facile à des conditions climatiques rudes. L’eau et l’herbe en abondance garantissent une production de 20 litres de lait par jour et par vache de plus, des implications technologiques dans la traite permettent d’intensifier la production du lait. Le geste du ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia) intervient quelques jours seulement après le décret présidentiel du 12 février 2021 qui fait de la Société de développement et d’exploitation des productions animales (Sodepa), une entreprise à capital public dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Dans le cadre de ses missions, elle est appelée à oeuvrer à l’aménagement des périmètres pastoraux, le développement du cheptel, et surtout, la transformation et la commercialisation des produits et sous-produits de l’élevage. Sur ce dernier point, il est attendu de cette entreprise de booster le commerce des produits labélisés d’élevage bruts ou transformés, y compris leurs sous-produits. Cela peut se faire dans ses propres établissements ou en relation avec des tiers suivant un cahier de charges préalablement défini.

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