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Le Ceneema au secours de la Commune de Yaoundé 7ème

L’entreprise spécialisée dans le machinisme agricole sollicitée par cette municipalité, entend réhabiliter 40km de routes secondaires.

Le partenariat entre le Centre national d’études et d’expérimentation du machinisme agricole (Ceneema) et la mairie de Yaoundé 7ème est effectif depuis le 8 avril dernier, apprend-on de sources internes au sein de cet Etablissement public administratif (EPA). Fort de son parc automobile doté d’engins beaucoup plus utilisés pour la mise en valeur d’exploitations agricoles que pour le génie civil, l’entreprise a décidé de prêter main forte à l’exécutif communal dirigé par Augustin Tamba, par ailleurs président de l’association « Communes et villes unies du Cameroun » (Cvuc). Face à la dégradation des artères secondaires de cette commune, et dans le souci d’améliorer la mobilité des populations qui y vivent, le maire s’est rapproché du Ceneema pour un partenariat gagnant-gagnant. Ce sont plus de 40 km de routes secondaires qui vont être réhabilitées et renforcées par le Ceneema et l’équipe de la commune de Yaoundé 7ème. Une fois le travail effectué, cette entreprise pourra facilement répondre aux diverses sollicitations. « Il nous était difficile de faire sortir nos engins parce que les routes sont impraticables. Bientôt, ce sera possible grâce à ce partenariat », a indiqué Andrée Caroline Mebande Bate, directrice générale du Ceneema. Le partenariat entre cette entité publique et la commune d’arrondissement de Yaoundé 7ème, s’inscrit dans la logique de la notion « d’entreprise citoyenne » contenue dans le concept de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE), que prône également le Ceneema.

Dans le cadre de ses missions, la structure dirigée par Andrée Caroline Mebande Bate vient régulièrement en appui aux acteurs agropastoraux. Fort du constat selon lequel, beaucoup d’exploitations agricoles ou des écoles de formation dans les métiers agropastoraux, disposant d’engins agricoles sans conducteurs formés dans la plupart des cas, a décidé de s’atteler à l’organisation des formations dédiées depuis 2 ans selon cette structure pour palier au déficit observé. La première formation du genre cette année a été lancée le 22 mars 2021 pour la période de Mars à Juillet. Elle a cette particularité qu’elle porte aussi sur la formation des moniteurs et des tractoristes. Sont ainsi concernés, une quarantaine d’apprenants parmi lesquels figurent outre les ingénieurs agronomes, les ingénieurs des travaux d’agriculture, des techniciens supérieurs ou techniciens d’agriculture.

La formation est ouverte aux titulaires du Certificat d’études primaires (CEP) ou d’autres diplômes pour ce qui concerne la formation des tractoristes. Elle est constituée d’une dizaine de modules théoriques qui seront dispensés en 90 jours à la station de Nkolbisson, et de modules pratiques qui seront dispensées durant 20 jours sur le site de grande pratique de Nanga-Eboko. En dehors de l’apprentissage de la conduite, les apprenants vont également être initiés à l’entretien d’engins, les outillages de laboure et la sécurité pour la prévention des accidents de travail. Dans le cadre de la formation, les apprenants qui l’ont souhaité, sont logés sur le site de la station de Nkolbisson qui dispose d’un complexe dortoir de 40 chambres avec réfectoire entièrement équipés.

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