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Le Congo revoit ses prévisions de croissance à la hausse

Selon le Comité national économique et financier (Cnef-Congo), la croissance du pays passe de la récession de -6,2% en 2020 à l’embellie de -1,50% en 2022.

Le premier Comité national économique et financier (Cnef-Congo) de l’année 2022 s’est tenu à Brazzaville le 11 mars 2022. La rencontre qui était présidée par Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, la ministre de l’Economie, du plan, de la statistique et de l’Intégration régionale, a permis de dresser la situation de 2021 et a envisagé quelques perspectives pour 2022. « La situation de notre économie se porte mieux. Il y a une embellie. Car, en 2020, nous avions une récession de -6,2%, et nous allons vraisemblablement, vers une croissance de -1,5% en 2022. Donc, il y a réellement un effort qui a été fait. Cet effort a été essentiellement porté par le secteur hors pétrole. Et on peut s’en féliciter », a déclaré la ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas au terme de la rencontre.

Les travaux auxquels Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Beac prenait part par visioconférence ont permis aux membres du Cnef d’adopter le procès-verbal de la réunion du 14 décembre 2021; adopter l’état de mise en oeuvre des résolutions prises au cours des réunions précédentes et de suivre les notes porter à leur niveau. « Les Finances publiques se portent mieux aussi, grâce à la mise en oeuvre rigoureuse d’une politique budgétaire et à la prise en compte des réformes que nous avons instituées au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Sur les perspectives de 2022, on peut dire qu’il est encore trop tôt de confirmer ce que nous avons espéré, puisqu’il y a un risque majeur sur le plan international. Néanmoins, ces perspectives pourraient nous être favorables, puisque les cours des matières premières sont véritablement à la hausse, dont celui du baril de pétrole », s’est voulu prudente la ministre.

Selon le FMI, la pandémie de la Covid-19 et la baisse des prix du pétrole qui s’en est suivie, ont eu des conséquences importantes sur l’économie du Congo en 2020. En effet, les mesures de lutte contre la pandémie mises en oeuvre, notamment le confinement des populations, la fermeture des frontières et des activités non essentielles, le couvre-feu et le respect de la distanciation sociale aggravées par la baisse des prix du pétrole ainsi que de sa production, ont eu pour conséquence une contraction de 8,2% de l’économie en 2020. A l’issue de leur mission au Congo en juillet 2021, les experts de l’institution avait fait savoir que, dans les années à venir, la reprise dans les secteurs non pétroliers devrait progressivement s’accélérer grâce aux efforts déployés par les autorités pour diversifier l’économie, stimuler l’intégration sociale et s’adapter au changement climatique. « Des réformes structurelles visant à améliorer la gestion économique, la gouvernance, et le soutien à l’activité du secteur privé y compris en améliorant son accès au financement ainsi que la hausse des dépenses dans les secteurs sociaux et dans les infrastructures seront déterminantes pour renforcer la compétitivité extérieure du pays et la vigueur de la reprise économique », avait révélé le FMI.

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