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Le développement de l’Afrique passe par le commerce intra-africain

Nouer des liens commerciaux précieux entre les acteurs des secteurs publics et privés et soutenir le développement de l’Afrique tiré par le commerce. C’est cet objectif qui a guidé les travaux des 29ème Assemblées annuelles d’Afreximbank, la banque africaine d’import-export dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. La rencontre s’est déroulée du 15 au 18 juin 2022 à New Cairo, la nouvelle capitale administrative de la République arabe d’Égypte. « La 29e assemblée annuelle d’Afreximbank nous offre une plateforme pour commencer à reconstruire nos économies après la pandémie de Covid-19 et soutenir les personnes et les communautés touchées par la pandémie », a ainsi fait savoir le Professeur Benedict Oramah, président du Conseil d’administration de cette institution financière multilatérale panafricaine.

A l’occasion de ces Assemblées annuelles, les experts et autres participants ont réitéré le vœu de voir Afreximbank devenir le véritable moteur de l’intégration et du commerce intra africain. D’où le thème retenu à savoir : « Réaliser le potentiel de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) à l’ère post-Covid-19 et tirer parti du pouvoir des jeunes ». La banque entend ainsi s’affirmer comme un partenaire de l’Union africaine pour développer une facilité d’ajustement, afin d’aider les pays à participer efficacement à la Zlecaf. Afreximbank trace ainsi la voie pour doper les échanges intra-commerciaux sur le continent. Car de l’avis de plusieurs experts, le commerce intra-africain peut contribuer à une croissance et à un développement soutenu du continent en la rendant moins vulnérable aux chocs mondiaux, en l’aidant à diversifier son économie, en améliorant la compétitivité de ses exportations et en créant des emplois. Par ailleurs, il est porteur de grandes promesses pour ce qui est de créer des emplois, de stimuler l’investissement et d’encourager la croissance en Afrique.

Sauf que le développement du commerce à l’intérieur du continent fait encore face à plusieurs obstacles. L’un d’eux est le déficit infrastructurel, notamment sur le plan du transport. Et pour y remédier, elle a besoin d’importants financements. Ces besoins sont estimés à environ 1000 milliards de dollars pour seulement une dizaine de pays, selon Global Infrastructure Hub. « Ce continent jouit de la plus grande démographie et du pourcentage le plus élevé de la jeunesse au monde. Comment répondre à leurs attentes alors qu’on ne peut pas aller en Ethiopie par la route? Si nous voulons transformer ce continent, nous devons commencer par construire des infrastructures modernes. Le défi est d’avoir une très bonne infrastructure », a fait savoir le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, à l’ouverture des travaux.

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