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Le football a désormais sa place dans l’économie mondiale

48,5 milliards de dollars, soit l’équivalent de 25.871 milliards de Fcfa ont été dépensés en indemnités de transfert dans l’industrie mondiale du football lors de la dernière décennie. C’est ce que révèle un rapport de la Fédération internationale de football association (Fifa) sur les transferts internationaux de joueurs entre 2011 et 2020. Le document publié le 30 août dernier révèle en outre que pas moins de 200 associations membres de l’instance faitière du football à l’international ont été impliquées dans ces transactions. « Pas moins de 66.789 joueurs ont été transférés entre 8.264 clubs issus de 200 associations membres, ce qui illustre la portée du football dans l’économie globale. Avec 15.128 transferts, ce sont les footballeurs brésiliens qui ont été les plus sollicités. Les Argentins occupent la deuxième place de ce classement avec 7 444 transferts, suivis par les Britanniques (5 523), les Français (5 027) et les Colombiens (4 287) », résume la Fifa.

Il faut mentionner que l’Afrique n’est pas en reste dans ce classement puisque le Nigeria qui arrive en tête sur le continent avec 3793 footballeurs transférés au cours des dix dernières années, se classe 7ème au niveau mondial pour un coût de transactions global de 733,1 millions de dollars (406 milliards de Fcfa). Viennent ensuite les Ghana avec 2848 footballeurs transférés pour un coût global de 561,8 millions de dollars (311,2 milliards de Fcfa), la Côte d’Ivoire avec 2055 footballeurs transférés pour un montant global de 556 millions de dollars (308 milliards de Fcfa), le Cameroun avec 1987 footballeurs transférés pour une somme de 351,7 millions de dollars (194,8 milliards de Fcfa) en enfin le Sénégal avec 1429 footballeurs transférés pour un coût global de 535,8 millions de dollars (296,6 milliards de Fcfa)

Ces chiffres ahurissants émanant d’un simple sport considéré à la base comme un divertissement, viennent pourtant confirmer la place qu’occupe désormais le football dans l’économie mondiale. Outre les joueurs professionnels, ce sport considéré comme le plus célèbre au monde accueille désormais des investisseurs professionnels qui s’engagent à travers l’achat des clubs, avec l’objectif de les revendre avantageusement années plus tard. Ce qui n’était pas le cas il y a une vingtaine d’années encore où seuls les supporters et sympathisants faisaient vivre les équipes avec le soutien de quelques dirigeants épris de ce sport. Un pays comme la Chine par exemple a fait de l’investissement dans le football depuis cinq ans, un objectif d’Etat. Jusqu’en en fin 2019, le géant asiatique avait déjà investi dans plus de 30 clubs européens et pour un montant supérieur à 2,5 milliards de dollars.

Et le rapport de la Fifa de préciser justement que c’est au cours de cette même année que le nombre de transferts a battu tous les records, s’élevant à 18.079, contre 11 890 en 2011. L’on se souvient que c’est toujours en 2019 considérée comme une année de grands records, que le FC Barcelone a dépassé le milliard d’euros (655 milliards de Fcfa) de chiffre d’affaires. Soit un montant largement supérieur au budget de plusieurs Etats africains.

Toutefois en 2017, le Fc Barcelone a pu engranger la bagatelle somme de 222 millions d’euros (145,6 milliards de Fcfa) grâce au transfert de son joueur brésilien Da Silva Santos Junior au Paris Saint Germain (PSG). C’est d’ailleurs le top transfert de la dernière décennie dans la vaste analyse réalisée par la Fifa. A côté, le footballeur sud américain touche un salaire de 70 millions d’euros (45,9 milliards de Fcfa) chaque saison dans le club français racheté en 2011 par le richissime émir qatari Tamim Ben Hamad Al Thani.

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