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Le Gabon lance la vulgarisation des textes communautaires

Sous la houlette du ministère de l’Economie et de la Relance, les séminaires organisés à cet effet ont pour objectif de favoriser l’application des règles communautaires en matière de concurrence et de protection des consommateurs en zone Cémac.

La ministre gabonaise de l’Economie et de la Relance Nicole Janine Lydie Roboty épouse Mbou, a lancé le 14 septembre 2021 à l’Institut de l’économie et des finances (IEF), le cycle des séminaires sur la vulgarisation et la formation suite à l’entrée en vigueur des nouveaux textes communautaires en matière de concurrence et de consommation. Une longue série d’exposés qui prendra fin en début décembre prochain. Pour le directeur général de l’IEF pôle régional, Thierry Mamadou Asngar, la représentante de la Cnuced Teresa Moreira et celui de la Cémac, Michel Niama, l’objectif de ces assises est de favoriser l’application des règles communautaires en matière de concurrence et de protection des consommateurs en zone Cémac. Il sera donc question d’identifier les stratégies et actions, en vue de la transposition des nouveaux textes communautaires au sein de l’ordre juridique interne du Gabon, et proposer des actions concrètes pour renforcer les cadres et les autorités en charge de l’application des règles de concurrence et de protection des consommateurs.

Pour la ministre de l’Economie, les politiques de concurrence et de consommation constituent des indications pertinentes sur l’état économique d’un pays. C’est pour cela que les pays développés sont dotés de lois adaptées et d’organes performants pour réguler la concurrence et protéger les consommateurs. « Cet intérêt a été perçu très tôt par le Gabon, qui s’est doté d’administrations adaptées à ces missions, à savoir la direction générale de la Concurrence et de la consommation et la Direction générale des prix et des enquêtes économiques. L’intervention de la Cémac viendra donc renforcer la volonté du gouvernement gabonais dans ces domaines », a indiqué Mme Roboty épouse Mbou.

Organisatrice de ces rencontres, dont la première portait sur le thème « Vulgarisation des textes récemment adoptés », qui s’est achevée le 15 septembre, la Direction générale de la concurrence et de la consommation (Dgcc) a estimé que le Gabon est outillé pour la mise en oeuvre des nouveaux textes communautaires. « Oui, le Gabon très outillé. Nous sommes dans un espace communautaire et en matière de concurrence, nous avons des règlements qui sont en application immédiate. Là, il s’agit de transposer les directives qui concernent essentiellement la protection des consommateurs et le Gabon est très outillé pour le faire », a affirmé Luther Steeven Abouna Yangui, le directeur de la Dgcc, le 15 septembre à Libreville. « Nous allons justement y travailler et les conclusions de ces séminaires sont très attendues par madame la ministre de l’Économie qui, lors de son allocution d’ouverture, a promis les porter à l’attention du gouvernement pour une mise en oeuvre effective », a ajouté Luther Steeven Abouna Yangui. Ces rencontres regroupent la société civile, les avocats, les entreprises, les opérateurs économiques, le patronat, les parlementaires et les administrations. Elles visent à faire avancer la réglementation en matière de concurrence et consommation, pour une meilleure protection du consommateur. Un idéal espéré par le président de l’organisation gabonaise des consommateurs, une association de protection, défense et représentation des intérêts et droits des consommateurs et usagers au Gabon.

Les nouveaux textes dont il question portent sur le règlement n° 6/19-Ueac-639-MC-33 du 7 avril 2019, relatif à la concurrence ; le Règlement n° 350 du 25 septembre 2020, relatif à la procédure pour l’application des règles de la Concurrence ; la Directive n° 2/19-Ueac-639-MC-33 du 8 avril 2019, relative à l’harmonisation de la protection des consommateurs au sein de la Cemac. Ils sont complétés par la Directive n° 1/19-Ueac-639-MC-33 du 8 avril 2019 relative à l’organisation institutionnelle dans les États membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) pour application des règles communautaires de la concurrence.

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