Paraphés par le directeur général de l’Agence nationale de Promotion des Investissements, ils permettront de drainer les investisseurs russes au Gabon en juillet prochain.

A l’issue du Forum économique international de Saint Pétersbourg organisé en Russie du 2 au 5 juin 2021, la délégation gabonaise conduite par le ministre du Commerce, Hugues Mbadinga Madiya, et sa collègue de la Promotion des Investissements, Carmen Ndaot, n’est pas rentrée bredouille.

Au cours de la rencontre, Ghislain Mboma, le directeur général de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI-Gabon) a signé deux protocoles d’accord en matière de coopération économique. Le premier protocole, indique un communiqué du ministère du Commerce et de des Petites et moyennes entreprises (PME), a été signé entre l’ANPI-Gabon et le Conseil d’affaires Russie-Afrique. Il « vise à promouvoir le cadre des affaires et des investissements entre le Gabon et la Russie, avec pour première conséquence l’arrivée dans la deuxième quinzaine du mois de juillet (2021, Ndlr) des premiers hommes d’affaires Russes à Libreville », précise le communiqué. Le deuxième protocole d’accord a quant à lui été signé entre l’ANPI-Gabon, la CPG et l’institution russe de promotion économique « The Roscongress Foundation ». Son objectif «est la mise en place d’une plate-forme de rapprochement des associations d’employeurs russes et la CPG ainsi que la création du conseil d’affaires Russie-Gabon».

En plus de ces signatures, la délégation gabonaise a eu des échanges jugés fructueux avec des hommes d’affaires locaux. Elle a participé à la session plénière durant laquelle le président de la Russie, Vladimir Poutine, a décliné pour les prochaines années, la politique économique post-Covid de la Russie portée sur le soutien au développement des PME/PMI.

Amorcés au sommet de Sotchi en octobre 2019, les échanges entre le Gabon et la Russie impulsés par les chefs d’Etat des deux pays ont connu avec le Spief 2021 une accélération. Si en 2018 les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 118 millions de dollars, un peu plus de 63 milliards de francs Cfa, la signature de ces deux conventions de partenariat ouvre la voie à l’intensification des échanges, à travers l’accroissement des investissements dans les secteurs prioritaires identifiés par le PAT. Notamment, dans les domaines de l’énergie, des hydrocarbures, du bois et bien plus.