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Le Minader valide 900 pesticides

Ils ont été approuvés par la Commission nationale d’Homologation des produits phytosanitaires et de certification des appareils de traitement.

Au moment où la campagne agricole bas son plein, les producteurs viennent d’être édifiés sur les produits phytosanitaires à utiliser. Réunie la semaine dernière, la Commission nationale d’homologation des produits phytosanitaires et de certification des appareils de traitement logée au ministère de l’Agriculture et du développement rurale (Minader), a publié la liste des pesticides à utiliser par les producteurs. Au total, 900 pesticides ont été homologués par la Commission. Dans cette liste, l’on retrouve des pesticides fongicides, insecticides, herbicides et limacides représentés à près de 90% et les régulateurs de croissance pour le reste. A côté des noms de chaque produit phytosanitaire, figurent les cultures et les différents produits agricoles auxquels ils sont destinés. Il y a notamment le cacaoyer, le caféier, la canne à sucre, le tabac, le bois, le bananier plantain, la pomme de terre, etc.

En ce qui concerne la culture du cacaoyer, elle a besoin de deux produits phytosanitaires pour un bon développement. Il s’agit du fongicide qui lutte contre les maladies du cacao et les insecticides. Concernant les cultures maraîchères (tomates, pommes de terre), les fongicides, les insecticides et molluscicides sont les plus adaptés pour l’épanouissement et le bon rendement de ces denrées. Le cotonnier par contre détient une large gamme de pesticides à utiliser pour une production optimale, notamment les pesticides, herbicides, insecticides, fongicides et régulateurs de croissance.

Les produits phytosanitaires ne sont pas épargnés de la contrefaçon. Plusieurs pesticides qui circulent au Cameroun ne sont pas toujours de bonne qualité. « Le processus d’homologation a donc pour objectif de s’assurer de la conformité de ces produits. Surtout que l’amélioration de la performance escomptée dans le secteur agricole est tributaire, entre autres, de la qualité et de l’efficacité des pesticides », explique Christian Ella Biya, chef de service de la réglementation et des pesticides. Il convient de préciser que ce sont les opérateurs privés qui sollicitent l’homologation. « En fonction du marché et des opportunités, ils se rapprochent du ministère en charge de l’Agriculture », ajoute chef de service de la réglementation et des pesticides. Pour obtenir ces résultats, les experts se retrouvent et travaillent avec des partenaires et autres administrations en charge de cette homologation. Les échantillons sont également fournis par les opérateurs et à l’issue de certaines procédures, la commission mène des essais sur le terrain pour attester de l’efficacité des produis sur les cultures.

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