Cet appui a consisté à faciliter l’obtention des stands d’expositions à ces créateurs de richesses venus
des dix régions du pays.
La 8ème édition du Salon internationale de l’entreprise, de la Pme et du partenariat qui a refermé ses portes hier, a été marquée par une innovation majeure, notamment le soutien apporté par le ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) à une bonne brochette de Petites et moyennes entreprises (PME), soit 100 sur les 800 présentes à ce grand rendez-vous des affaires. Cet appui a consisté à faciliter l’obtention des stands d’expositions à ces créateurs de richesses venus des dix régions du pays. Les promoteurs des PME qui ont bénéficié de ce soutien, ont été recrutés dans divers secteurs, notamment l’artisanat, l’agroalimentaire, le tourisme et la finance.
A côté de cet accompagnement, le Minepat a également organisé des journées thématiques pour permettre aux promoteurs des PME, d’avoir les clés de compréhension sur les actions de l’Etat quant à la promotion du secteur privé prévu dans la Stratégie nationale de développement 2020-2030.
Il ressort de la communication inaugurale faite par Isaac Tamba, directeur général (DG) de l’Economie, que l’action de l’Etat s’effectue à travers plusieurs instruments. L’un d’eux est l’enveloppe budgétaire mise à la disposition des entreprises, afin de leur permettre de produire localement des produits dont l’importation grève la balance commerciale (riz, poisson, malt, etc.). A ce titre, Isaac Tamba a déclaré que l’Etat a consenti la somme de 30 milliards de Fcfa en 2021 pour accompagner les entreprises. Cette enveloppe a d’ailleurs été portée à 50 milliards de Fcfa cette année. Dans la même perspective, le gouvernement a successivement positionné les sommes de 200 milliards (en 2021) et 300 milliards de Fcfa (en 2022), au titre de garanties et cautions auprès des banques, à l’effet de permettre aux entreprises de bénéficier des financements longs.
Les promoteurs de PME présents à ces journées thématiques, sont rentrés de cette grande rencontre économique de l’Afrique centrale édifiés sur la Stratégie nationale de développement 2030.
Bâtie sur une période de 10 ans, ladite stratégie ambitionne de procéder à la transformation structurelle de l’économie, en opérant des changements fondamentaux dans les structures productives, industrielles, financières, administratives, sociales et environnementales, afin de favoriser une croissance économique forte, une prospérité partagée, un développement endogène et inclusif tout en préservant les chances des générations futures. De manière spécifique, il vise à mettre en place les conditions favorables à la croissance économique et l’accumulation de la richesse nationale, et veiller à obtenir les modifications structurelles indispensables pour l’industrialisation du pays. Tout ceci dans le but d’améliorer les conditions de vie des populations et leur accès aux services sociaux de base, en assurant une réduction significative de la pauvreté et du sous-emploi. Il s’agira également de renforcer les mesures d’adaptation et d’atténuation des effets des changements climatiques et la gestion environnementale, pour garantir une croissance économique et un développement social durable et inclusif ; d’améliorer la gouvernance pour renforcer la performance de l’action publique en vue de l’atteinte des objectifs de développement.
