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Le plaidoyer du Gicam à la Banque mondiale

La visite au Cameroun du vice-président de l’institution financière internationale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, a donné l’opportunité au patronat camerounais d’étaler les freins de l’économie camerounaise.

Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, Ousmane Diagana, a rencontré le patronat camerounais. L’objectif de cette rencontre était d’échanger avec le secteur privé sur les opportunités d’investissement sur le triangle national et l’importance de la vaccination. Son passage le 15 septembre 2021 au siège du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) à Douala, a donné l’opportunité aux patrons camerounais de s’exprimer sur le climat des affaires. « Le Cameroun a des potentialités d’un réel développement économique, même si on le compare avec beaucoup de pays en Afrique de l’Ouest. Le dialogue est nécessaire pour définir ensemble des réformes. Cette visite, je l’ai répété, c’est pour exprimer notre solidarité avec les populations locales, avec l’Etat camerounais, qui vivent les impacts extrêmement sévères de cette crise de la pandémie qui malheureusement a causé des pertes », a déclaré Ousmane Diagana. Et le responsable de la Banque mondiale de poursuivre : « L’économie a été bloquée. Même si la Banque mondiale a proposé des ressources financières pour accompagner les pays, les populations. Cette reprise doit se faire à travers le vaccin, parce que c’est ça qui peut sauver les vies, c’est ça qui peut donner la confiance à ceux qui investissent, de revenir, de prendre des initiatives en s’assurant que la santé et les conditions sont rassurantes ».

Lors de la rencontre avec le patronat camerounais au Gicam, les opérateurs économiques ne sont pas allés de main morte pour exprimer leurs appréhensions. « Nous entendons à chaque fois Banque mondiale ! Banque mondiale ! Lorsque je suis votre discours, vous n’avez pas présenté ce qui nous semble être le point crucial de notre développement : l’industrialisation. Depuis que nous passons d’ajustement en ajustement structurel, il me semble qu’en observant les indicateurs, nous sommes passés de pays pauvres très endettés, si je m’appuie sur les indicateurs aujourd’hui, nous n’en sommes pas très loin de ces mêmes indicateurs qui nous avaient conduits à cette situation », fulmine Sévérin Tchounkeu, patron de presse.

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