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Les bons points du secteur bancaire

Hausse de 15,2% du total bilan, baisse du taux de créance en souffrance, hausse de 8,1% des dépôts, les crédits bruts distribués consolidés à 16% au 31 décembre 2021

Selon le ministère gabonais de l’Economie, les signaux du secteur bancaire gabonais sont au vert. Au 31 décembre 2021, le total agrégé des bilans des banques a augmenté de 15,2% à 3 266,6 milliards de Fcfa contre 2 835,6 milliards un an plus tôt. La Note de conjoncture (NDC) publiée à cet effet révèle que cette évolution est « essentiellement » liée à l’accroissement des dépôts de la clientèle (+8,1% à 2 353,9 milliards de Fcfa) et des capitaux permanents (+19,4%). Cependant, le taux de couverture des crédits par les dépôts s’est détérioré, passant de 147,9% au 31 décembre 2020 à 136,4% à la période sous revue. Les créances en souffrance se sont relevées de 1,1% pour s’établir à 157,8 milliards de Fcfa à la fin décembre 2021. Toutefois, elles représentent 8,5% du portefeuille de crédits contre 9,8% un an plus tôt, ce qui traduit une bonne tenue du portefeuille crédit.

En ce qui concerne les dépôts, la NDC a révélé que les ressources collectées par le secteur bancaire gabonais ont augmenté de 8,1% à 2 353,9 milliards de Fcfa au quatrième trimestre 2021. « Les ressources à vue se sont consolidées de 4,8% à 1 584,7 milliards de Fcfa, portées par la hausse simultanée des dépôts des différents types à l’exception de ceux du secteur privé qui ont connu une baisse de 0,9%. Les ressources à terme collectées auprès de la clientèle, essentiellement constituées des comptes à terme et des comptes de dépôts à régime spécial (bons de caisse) ont augmenté de 12,3% à 644,4 milliards contre 573,6 milliards de Fcfa un an plus tôt. En décembre 2021, ces ressources ont représenté 27,4% du total des dépôts collectés alors qu’elles ne représentaient que 26,3% l’année précédente », a expliqué la note.

A fin décembre 2021, les dépôts publics ont crû de 36,7% pour s’établir à 126,7 milliards de Fcfa. Les dépôts des entreprises publiques qui, durant la période précédente, ne représentaient que 2% du total des dépôts, ont plus que doublé pour s’établir à 90,4 milliards de Fcfa, soit 3,8% du total des dépôts. Aussi, les dépôts des non-résidents ont-ils augmenté de 91,2%. Cependant, les dépôts du secteur privé non financier ont baissé de 0,9% à 1 841,4 milliards de Fcfa au cours de la période sous revue et ont représenté 78,2% des dépôts.

Les crédits distribués

Au 31 décembre 2021, les crédits bruts distribués se sont consolidés de 16% à 1854,2 milliards de Fcfa contre 1598,1 milliards un an auparavant, tirés essentiellement par la hausse des crédits accordés au secteur privé. En effet, les crédits octroyés au secteur productif ont augmenté de 16,9% à 1 324,4 milliards de Fcfa à la fin du quatrième trimestre 2021. Ceux-ci ont représenté 71,4% de l’ensemble des crédits bruts distribués. En glissement annuel, les crédits octroyés à l’État se sont raffermis de 4,3% à 359 milliards de Fcfa en décembre 2021. Ils ont représenté 19,4% du total des crédits contre 21,5% en décembre 2020. Les crédits consentis aux entreprises publiques qui ont représenté 1,6% du total des crédits bruts, se sont établis à 29,7 milliards de Fcfa à la fin de décembre 2021. Enfin, on note une baisse de 22,9% des opérations de crédit-bail dont l’encours s’élève à 15 milliards de Fcfa contre 19,5 milliards un an plus tôt.

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