Vous êtes ici
Accueil > Assurances, Economie, Microfinance > Économie > Actualité > Les chantiers de Kevin Moungala à la Sogara

Les chantiers de Kevin Moungala à la Sogara

L’ancien cadre de Weatherford a été nommé au terme du Conseil des ministres qui s’est tenu le 1er février 2022.

Kevin Moungala est depuis le 1er février 2022, est le nouveau Directeur général (DG) de la Société gabonaise de raffinage (Sogara). Il a été porté à cette fonction au terme du conseil des ministres qui s’est tenu le même jour en visioconférence, sous la présidence du président Ali Bongo Ondimba. Kevin Moungala remplace à ce poste Edson Mvou Tsinga qui a passé à peine il y a un an à le poste.

Le nouveau DG est un ingénieur filaire diplômé de l’école Polytechnique de Montréal option Ingénierie électrique et électronique (2000-2005). Il a travaillé à Schlumberger comme ingénieur de terrain de novembre 2006 à décembre 2012 avant d’aller à Weatherford, une compagnie parapétrolière américaine au sein de laquelle il a fait pratiquement 10 ans jusqu’à sa nomination. Au sein de la compagnie américaine, ses principales missions était de veiller à ce que les équipes pays et terrain disposent des ressources et de la formation nécessaires, pour fournir des services de qualité aux clients et entretenir les outils et équipements pour répondre aux normes de l’unité commerciale, aux exigences des clients, et leur permet de reconnaître et de capitaliser sur les opportunités de croissance de l’entreprise, de gérer le P&L et les plans du personnel. Au moment de sa nomination comme DG de la Sogara, il occupait le poste de responsable des opérations filaires Afrique subsaharienne. Un poste qui lui permettait de gérer toutes les opérations sur la région SSA (Congo, Cameroun, Nigeria, Kenya, Gabon et Ouganda). A la Sogara, Kevin Moungala trouve aussi une société d’État (68,84 % des parts pour l’État contre 31,16 % pour des actionnaires privés) qui a du mal à trouver la stabilité et faire des chiffres performants.

309,6 MILLIARDS FCFA DE CA A FIN SEPTEMBRE

En effet, selon la note de conjoncture du ministère gabonais de l’Economie, l’activité de raffinage a été bien orientée au terme des neuf premiers mois de l’année 2021. Le volume de brut traité s’est consolidé de 32,8% à 761.705 tonnes métriques contre 573.464 tonnes métriques à la même période en 2020. « Cette performance s’explique par la régularité de l’approvisionnement de la société en pétrole brut, mais également du fait du report de « l’arrêt performance » pour décembre de l’année en cours », a expliqué la note.

Les importations de produits pétroliers ont baissé de 25,9% sur la période sous revue, en lien avec le dynamisme de la raffinerie après la dissolution de la GOM. Pour le deuxième trimestre consécutif, la NDC a révélé que les importations sont en baisse, avec une accélération au troisième (-12%) contre -2% au deuxième. Sur le plan commercial, à l’exception des ventes du Turbine fuel qui continuent de pâtir de la lente reprise du transport aérien, les volumes vendus des autres produits pétroliers raffinés ont progressé tant sur le marché local qu’extérieur, en raison de la fermeté de la demande. En conséquence, le chiffre d’affaires a très fortement augmenté pour se situer à 309,6 milliards Fcfa contre 126,4 milliards Fcfa un an plutôt.

Laisser un commentaire

Top