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Les recettes fiscales en hausse de 88% en 10 ans

L’information est contenue dans le rapport décennal 2010-2020 produit par la Direction générale des impôts.

Entre 2010 et 2019, l’administration fiscale camerounaise s’est positionnée comme premier poste de mobilisation des ressources financières, tant au profit de l’État, des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) que de certaines Entités publiques (EP) en réussissant un doublement des recettes fiscales totales. L’information a été donnée dans le rapport décennal 2010-2020 de la direction générale des Impôts (DGI). Ledit document « fait le bilan des réalisations de la Direction générale des impôts (DGI) et pose les jalons pour l’avenir ».

L’on apprend ainsi que les recettes fiscales totales sont passées de 1006,8 milliards en 2010 à 2 261,8 milliards en 2019. En ce qui concerne les recettes budgétaires propres de l’État (hors dons et emprunts) sur la même période, elles sont passées de 1937,0 milliards en 2010 à 3 517,0 milliards en 201, soit une hausse de 1580,0 milliards (+81,6% en valeur relative). La contribution de la DGI aux recettes propres de l’Etat pour sa part est passée de 939,7 milliards en 2010 à 2 060,7 milliards en 2019, soit une hausse de 1121,0 milliards (+119,3% en valeur relative). L’apport de la DGI aux ressources propres de l’État était de 48,5% en 2010 et se situe à 58,6% en 2019 avec un pic de 60,7% a été atteint en 2017. Aussi, les recettes fiscales totales recouvrées par la DGI au profit de l’Etat, des CTD et de certaines EP sont passées de 1006,8 en 2010 à 2261,8 milliards en 2019, soit une hausse de 1255,0 milliards (+124,7% en valeur relative).

En effet, selon la DGI, le rapport décennal 2010-2020 retrace les éléments-clé qui ont marqué cette période. Il en est ainsi de l’évolution de l’organisation et des missions de la DGI qui se sont adaptées aux mutations de l’économie et aux attentes des usagers ; de la progression du niveau de collecte des ressources au profit de l’Etat central, des CTD et de certaines EP, principale mission de la DGI ; des différentes réformes menées dans chacun des métiers fiscaux (gestion, contrôle, contentieux et recouvrement) ; de la dématérialisation des procédures fiscales, gage de la modernisation de l’action de l’administration ; de l’amélioration de la qualité du service et de la réduction du coût de la discipline fiscale ; du développement de l’esprit de dialogue avec le secteur privé sans que pour autant, l’administration fiscale ne se dérobe à son rôle de sécurisation des recettes et de garant de l’équité fiscale ; des activités de coopération internationale en matière fiscale; du rôle central joué par la ressource humaine dans le cadre de la réalisation des objectifs assignés à l’administration fiscale au cours des 10 dernières années. « S’agissant particulièrement de la ressource humaine, elle a été au coeur de la stratégie de mobilisation des recettes de la DGI. L’organisation a très vite compris que pour relever les défis d’une mobilisation optimale des ressources et d’une offre de service de qualité, elle devait s’appuyer sur une ressource humaine performante et bien motivée », a déclaré Modeste Mopa Fatoing, directeur général des impôts.

Pour ce faire, les autorités camerounaises se sont employées tout au long de cette période à renforcer les capacités des personnels de l’administration fiscale et à consolider le dispositif de motivation des personnels dans un contexte contraint. Le cadre de travail s’est par ailleurs nettement amélioré. Cependant, de nombreux défis restent à relever dans ce domaine, notamment en ce qui concerne les services fiscaux de proximité.

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