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L’image du Cameroun et des affaires écornée

Célestin Tawamba l’a indiqué dans un communiqué du Gicam rendu public le 23 janvier 2023, le jour de la découverte du corps de ce journaliste d’investigation.

Suite à l’assassinat à Yaoundé du journaliste Martinez Zogo, le président du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), Célestin Tawamba, a signé un communiqué le 23 janvier 2023 pour exprimer le désarroi de la plus grande organisation patronale du pays. Arsène Salomon Mbani Zogo, plus connu sous le nom de Martinez Zogo, chef de chaîne de la radio privée Amplitude FM émettant à Yaoundé, a été kidnappé le 17 janvier et son corps sans vie a été retrouvé au petit matin du 22 janvier dans une banlieue au nord de la capitale politique du Cameroun.

Cette découverte macabre a depuis lors suscité des vagues d’indignations exprimées par diverses organisations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Cameroun. Sous l’angle économique, le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) y voit un signal qui pourrait installer la psychose et tuer toute idée d’investir dans le pays. « Le président du Gicam saisit l’occasion de cette monstrueuse tragédie, pour rappeler que dans tous les pays, le premier moteur de l’investissement est la confiance qu’induit une sécurité minimale assurée aux personnes et à leurs biens par les pouvoirs publics… », peut-on lire dans le communiqué. Le patron des patrons poursuit en précisant que : « (…) la peur que génère les insécurités de toutes natures, est un frein à l’investissement aussi bien endogène qu’étranger ». Célestin Tawamba exhorte les autorités camerounaises à mettre tout en oeuvre pour clarifier au plus vite cette situation et précise que « le Gicam fait confiance aux pouvoirs publics dans leur détermination affirmée à assurer à tous et à chacun la sécurité, et de manière circonstanciée, à retrouver et à punir les auteurs du crime odieux commis sur la personne du journaliste Zogo ».

Cette mauvaise nouvelle qui défrais la chronique dans le pays vient s’ajouter au climat des affaires déjà tendu par les crises sécuritaires dans trois régions sur dix déclarées « économiquement sinistrées », doublé de l’inflation généralisée et du coût élevé des intrants. On espère que les pouvoirs publics sauront mesurer les risques économique et social que court le Cameroun et rendront public urgemment le résultat des enquêtes et des mesures prises pour les contrevenants.

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