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L’OMC préoccupée par la libre circulation des produits alimentaires

La 12ème Conférence ministérielle (MC12) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’achève ce 16 juin à Genève en Suisse, après une prolongation d’un jour. L’évènement qui a subi plusieurs, reports en raison de la pandémie de nouveau coronavirus et d’autres facteurs, est considéré comme une occasion importante de promouvoir la réforme de l’OMC, de conclure des accords commerciaux multilatéraux dans des domaines importants et revitaliser le système commercial multilatéral.

L’évènement se tient dans un contexte particulier marqué par la guerre en Ukraine et la crise de la sécurité internationale inhérente qui l’accompagne, mais aussi les crises sanitaires, économiques, environnementales et géopolitiques. En poste depuis 15 mois, la Directrice générale (DG) de l’OMC, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala qui est par ail- leurs la première femme et première Africaine à occuper ce poste, présidait ainsi sa première MC12.

En somme, la rencontre de Genève a permis depuis le début, un échange de vues sur les difficultés auxquelles le système commercial multilatéral est confronté. On peut citer entre autres la flambée des prix des produits alimentaires et l’inflation des cours des matières premières. Comme l’a en effet
indiqué Ngozi Okonjo-Iweala, « l’OMC doit aussi face faire à la menace d’une crise alimentaire. Les sécheresses, inondations, vagues de chaleur et autres phénomènes météorologiques extrêmes combinés à la Covid-19 et aux goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement liés à la pandémie avaient déjà provoqué la hausse des prix des produits alimentaires dans le monde entier. La guerre en Ukraine a aggravé la situation ». Il s’agit ici de montrer que le commerce peut jouer un rôle important pour faire face à nombre des grandes difficultés dans le monde. A cet effet, « les membres de l’OMC peuvent jouer un rôle utile en permettant la libre circulation des produits alimentaires et des intrants agricoles, en particulier à des fins humanitaires», informe encore la patronne de l’organisation.

Il est à noter que l’entrepreneuriat féminin a particulièrement été mis en exergue au cours de cette 12ème conférence de l’OMC. En effet, lors d’un événement intitulé : « Libérer le potentiel du commerce pour l’autonomisation des femmes et le développement durable », les points de vue d’entrepreneurs et d’organisations habilitantes ont été mis en exergue sur les moyens d’accroître de manière effective la participation des femmes au commerce international. Surtout que de nombreuses difficultés se hissent sur le chemin de ces femmes dans l’exportation de leurs produits et développer leur entreprise. « Ces difficultés sont notamment liées à l’accès aux marchés et aux financements, à la certification et la traçabilité de leurs produits en vue de répondre aux exigences des acheteurs, et aux coûts d’expédition élevés, en particulier pour les ports situés loin des principales artères commerciales », apprend-on.


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