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Marché financier : La SCG-Ré, deuxième entreprise gabonaise aux portes de la Bvmac

La Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), filiale du Fonds gabonais d’investissement stratégique (Fgis) va rejoindre la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) selon les sources médiatiques. Elle y va pour céder 20% des parts de l’Etat sur son capital social de 10 milliards de Fcfa. « Ces fonds vont nous permettre de nous développer en ouvrant des bureaux ailleurs qu’au Gabon, en Afrique australe, en Afrique de l’ouest (Sénégal ou Côte-d’Ivoire). Mais également améliorer notre gouvernance technique et financière et d’obtenir la notation financière BBB par AM Best et atteindre notre objectif d’ambition africaine qui est celle d’entrer dans le top 10 des meilleurs réassureurs africains », a précisé l’administrateur directeur général de la SCG-Ré, Andrew Gwodog (photo).

La société détenue par l’Etat et des sociétés d’assurances du Gabon a jeté son dévolu sur Africa Bright (ABS), basée à Douala et dirigée par Narcisse Konan. La société de bourse a été sélectionnée avec Bgfi bourse le 11 février dernier à l’issue d’un appel d’offres lancé par le réassureur gabonais. L’introduction en bourse sera précédée d’un appel public à l’épargne (APE) dans la sous-région. Les détails de l’opération n’ont pas encore été révélés. Mais, de bonnes sources, le dossier d’APE a déjà été déposé auprès de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf).

Cette introduction en bourse vise à augmenter le capital social de la société afin d’être à la hauteur des réassureurs de la zone Cima. Aussi, cela donnera une dimension régionale à la SCG-Ré par l’entrée de nouveaux investisseurs sous régionaux. Il est également question de favoriser le développement commercial par l’ouverture des bureaux de souscription en Afrique australe et de l’Ouest. « L’introduction en bourse aura l’avantage d’accroître notre notoriété, notre transparence, tout en favorisant une amélioration de la gouvernance technique, financière et managériale. Ce qui est un gage d’attrait des investisseurs », a expliqué l’ADG de la SCG-Ré.

Bvmac : Le compartiment actions se densifie

Environ 10 années après l’entrée en bourse de la Société d’investissement pour l’agriculture tropicale (Siat) Gabon, d’autres entreprises gabonaises sont sur le point de suivre son exemple. En tête figure la Société commerciale gabonaise de réassurance (SCG-Ré), une des filiales du Fonds gabonais d’investissement stratégique (Fgis). Elle devrait faire son entrée dès cette année à la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) basée à Douala. L’introduction de cette nouvelle entité viendra porter à six, le nombre de sociétés cotées sur le compartiment actions de la bourse. Un compartiment très peu dynamique où se trouvent déjà trois quatre entreprises basées au Cameroun à l’instar de Socapalm, Safacam, Semc et plus récemment, La Régionale. Siat Gabon est jusqu’ici, la seule Gabonaise du lot. Après la SCG-Ré en 2022, les deux autres sociétés du Fgis à l’instar de la Façade maritime du champ triomphal (Fmct) et Gabon Power Company (GPC) sont annoncées à la Bvmac.

A ce jour, la capitalisation sur ce compartiment s’élève à 37,6 milliards de Fcfa pour une capitalisation globale des titres cotés de près de 909 milliards de Fcfa soit environ 1,8 % du PIB de la zone Cemac. Après un établissement de microfinance (La Régionale), SCG-Ré est en passe de devenir la première compagnie de réassurance à intégrer la bourse sous-régionale. Une initiative saluée par la Conférence inter africaine des marchés d’assurance (Cima). « Le régulateur du marché que nous sommes, a tout intérêt à accompagner ce genre d’initiatives. Avant d’envisager explorer ce qui peut être fait du côté de la bourse des valeurs mobilières, il semble important de former d’abord les gens, qu’ils s’approprient les exigences, les conditions d’une entrée en bourse ou d’un levée de fonds en bourse, d’où le concours et l’appui du régulateur pour accompagner cette initiative et recevoir ce séminaire à notre siège du Cima», a confié Abel Ezo’o Engolo, secrétaire général du gendarme des assurances en Afrique.

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