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Statistiques : Les données de l’Afrique centrale au scanner de la Banque mondiale

Ce sera à l’occasion de la présentation le 5 mai 2022 à Yaoundé, d’un rapport de l’institution financière internationale sur le développement dans le monde. 

La présentation du dernier rapport de la Banque mondiale sur le développement dans le monde en 2021 prévue le 5 mai prochain à l’hôtel Hilton de Yaoundé, va se pencher sur l’analyse de la situation économique de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et plus précisément du Cameroun.

En présence de Minette Libom li Likeng, la ministre camerounaise des Postes et télécommunications (Minpostel) et d’Abdoulaye Seck, le directeur des Opérations de l’institution financière internationale, il sera question de dévoiler le contenu du rapport sorti l’année dernière. A travers celui-ci, la Banque mondiale lance un appel en faveur du renforcement des systèmes nationaux de données afin de tirer pleinement parti de la révolution de celles-ci pour transformer la vie des « pauvres ».

En effet, selon l’institution de Bretton Woods, la « connectivité numérique est faible en Afrique subsaharienne, et des infrastructures modernes d’échange, de stockage et de traitement des données font défaut dans les pays à faible revenu. Ceux-ci sont généralement moins bien placés que d’autres pour tirer profit des avantages économiques des plateformes commerciales de données », déplore-t-elle. Raison pour laquelle, la présentation du rapport susmentionné, fait partie d’une série d’ateliers organisée dans les deux parties du continent susvisées. L’objectif étant « de faire connaitre les messages contenus dans le dernier rapport de développement dans le monde et ainsi promouvoir un dialogue national entre les différents acteurs de l’écosystème du numérique et des données », explique la Banque mondiale.

La position du président du groupe de la banque mondiale

Des informations issues d’enquêtes auprès des ménages aux images capturées par satellites, les données peuvent étayer les politiques et stimuler l’activité économique, en aidant grandement à la lutte contre la pauvreté selon les experts. Car en effet, « il existe aujourd’hui plus de données que jamais auparavant », indiquent-ils. Et pourtant, leur valeur est largement inexploitée, selon le nouveau « Rapport sur le développement dans le monde 2021 : des données au service d’une vie meilleure ». Or, les données sont également perçues comme une arme à double tranchant : « elles exigent un contrat social qui renforce la confiance en protégeant les individus contre toute utilisation abusive et préjudiciable, et qui participe à assurer un accès et une représentation équitable », indique la Banque mondiale.

Pour David Malpass, son président, « les données offrent d’immenses possibilités de créer de la valeur en améliorant les programmes et les politiques, en stimulant les économies et en renforçant les moyens d’action des citoyens. Le point de vue des pauvres est quasiment absent du débat mondial sur la gouvernance des données, et doit se faire entendre au plus tôt », a-t-il déclaré. Pourtant, « les pays à faible revenu sont trop souvent défavorisés par le manque d’institutions, d’autonomie décisionnelle et de ressources financières, qui les empêchent de mettre efficacement en œuvre des systèmes de données et des cadres de gouvernance opérationnels. La coopération internationale est nécessaire pour harmoniser les réglementations et coordonner les politiques de sorte que les données soient valorisées au profit de tous, et participent aux efforts en vue d’un redressement écologique, résilient et solidaire », a-t-il poursuivi.

Des données recueillies à des fins publiques ou commerciales, par des moyens traditionnels ou modernes, sont utilisées, combinées et réutilisées de manière à profiter à un plus grand nombre de personnes et à fournir des informations plus précises.

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