La parole s’est libérée, parce que nous avons eu la volonté et nous avons toujours la volonté que les gens s’expriment librement. Ce n’est pas un cadeau que nous faisons aux gens. C’est un droit inaliénable, la liberté de s’exprimer, la liberté de s’organiser, la liberté de contester… Mais tout doit se faire dans les règles du droit et aussi dans la retenue. J’ai entendu des propos malveillants venus de certaines personnes qui se revendiquent des intellectuels, qui accusent des ethnies d’être la cause des maux du Tchad. Ce qui préoccupe la jeunesse tchadienne aujourd’hui, c’est le problème de l’emploi. C’est leurs perspectives d’avenir et non pas de savoir si tel est Gorane, tel est Sara, tel est Baguirmien, tel