Ce n’est pas individuellement, mais tous ensemble, que les États africains se feront entendre par les géants de la Tech. Lesquels peuvent ignorer la décision d’un État de 5 millions d’habitants, s’ils estiment pouvoir se passer de ce marché. Cela devient plus difficile quand on parle de 1,5 milliard d’utilisateurs potentiels. L’union faisant la force, il serait judicieux de penser à mutualiser les moyens pour parler d’une même voix. Pour protéger leurs ressources, les États africains devraient travailler davantage à harmoniser leurs réglementations et à se doter de mécanismes de sanctions au-delà de l’échelle étatique.