Revue de la coopération avec Teodoro Obiang Nguema Mbasogo Trois semaines après sa prestation de serment, le président de la transition au Gabon, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a effectué le 19 septembre 2023 sa première sortie officielle à l’étranger en tant que chef d’Etat. Et pour cette grande première, il a choisi la Guinée Equatoriale, pays voisin avec lequel les relations ne sont pas au beau fixe depuis près de deux décennies. Lors de l’échange à Malabo avec son homologue équato-guinéen, le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, les discussions ont particulièrement portée sur la coopération entre les deux pays qui partagent une longue frontière. Echanges fraternels avec Denis Sassou N’Guesso Après la Guinée Equatoriale, le président Brice Clotaire Oligui Nguema a
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Ousmane Zina, professeur agrégé en sciences politiques à l’Université de Bouaké en Côte d’ivoire, sur la coalition Laurent Gbagbo, Guillaume Soro face à Alassane Ouattara à la présidentielle de 2025, ln RFI.
Non, je ne pense pas que cela soit une logique de peur. Le président Alassane Ouattara, lorsqu’il était dans l’opposition, il a été face à des adversaires assez coriaces. Il a su surmonter plusieurs peurs pour être là où il est. Donc, aujourd’hui au pouvoir, je ne pense pas que cela soit une logique de peur d’affronter les candidats. C’est de l’ordre peut-être de la tactique politique. Laurent Gbagbo et Guillaume Soro continueront de jouer sur les symboles, sur la mémoire, sur leur passé, de rechercher des failles et de faire passer ce type de messages, jusqu’à ce que la stratégie voulue par eux passe réellement. Maintenant, ils auront en face un parti au pouvoir qui a envie de rester
Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la jeunesse et porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, sur les rapports entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro, In RFI.
Guillaume Soro a pris l'initiative d'appeler le président Alassane Ouattara pour lui présenter ses excuses pour les torts qu'il a pu lui causer et, en même temps, lui dire merci pour la libération de certains détenus proches de lui. Certains ont vu en cela un acte allant dans le sens d'un apaisement. Mais encore faut-il que les autres actes, en dehors de ce coup de fil, aillent dans ce sens. Ce que nous recherchons, c'est la sincérité dans les actes posés. Le président Ouattara a montré sa disposition à faire avancer ce pays et à consolider la paix. D'ailleurs, à la faveur de la CAN de janvier 2024, beaucoup de détenus militaires ou proches de l'opposition ont été libérés. Maintenant,
Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire sur les sanctions de la Cédéao au Mali, In RFI.
Non, nous n’avons pas cherché à punir le peuple malien. Le peuple malien est un peuple frère, la Cédéao a des règles… Cette décision était prise à l’unanimité. Moi, je l’ai dit, j’en suis malheureux, parce qu’en réalité, nous ne voulons pas que le peuple malien ait des périodes de souffrance aussi graves ! Il y aura des pénuries, il y aura des difficultés… Nous attendons tout simplement que le gouvernement et la junte malienne nous proposent un calendrier raisonnable et que graduellement nous puissions lever les sanctions, comme l’exigent les textes de la Cédéao. Ce n’est pas une décision personnelle de qui que ce soit, ce sont les textes. Si un autre pays était dans cette situation, le Mali
Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’ivoire sur les sanctions infligées au Mali par la Cedéao, In Financial Afrik.
Nous sommes très malheureux d’avoir imposé toutes ces sanctions. Il est inacceptable qu’un régime militaire reste en place un quinquennat (…). Nous avons tout fait pour que les autorités militaires du Mali organisent des élections dans des délais convenables, c’est à notre corps défendant que nous ayons mis ces sanctions en place. La situation des populations est difficile aussi bien au Mali que dans les grands pays voisins, tels que le Sénégal ou la Côte d’Ivoire. (…) Notre souhait est que la situation se normalise le plus tôt possible.
Francis Akindès, sociologue ivoirien sur la rencontre entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, In RFI.
C’est très important que ces deux acteurs en arrivent là, parce que de toutes les façons, la demande sociale de paix, de cohésion sociale est là …C’était important pour la réconciliation. Il fallait offrir ce signe fort à la société ivoirienne qui en a besoin et qui voulait sortir de cette longue période de crise. Et évidemment, un tel scénario va faire chuter la tension et certainement ça va ouvrir une nouvelle page de l’histoire politique de la Côte d’Ivoire. Maintenant, qu’est-ce que les acteurs vont y écrire ? C’est ce qu’on va voir, parce que de toutes les façons, après de telles scénarisations de la réconciliation tant attendue, l’horizon politique paraît toujours flou.
Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire sur l’amélioration des mesures prises par le FMI pour aider les pays africains à sortir de la crise de la Covid-19.
Lorsqu’on regarde le ratio déficit/PIB, c’est 9% aux USA et près de 8% en France. L’Allemagne qui a toujours été un pays excédentaire, va cette année enregistrer un déficit de 6%. Pourtant, dans le cadre de nos échanges, on parle d’un déficit de 4% pour les pays africains. C’est impossible. Si le FMI continue à faire preuve de rigidité sur les questions de déficit pour les pays pauvres durant cette période de pandémie, je suis désolé madame Georgieva [directrice du FMI, Ndlr] mais vous aurez des problèmes avec tous les pays. Nous ne pouvons pas accepter que la France par exemple ait un déficit de 8% et que la Côte d’Ivoire soit obligée d’avoir un déficit de 4%. Ce n’est
Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, lors de la prestation de serment.
Afin de consolider davantage la cohésion nationale, j’envisage de créerdans les prochains jours, un ministère chargé de la réconciliation nationale.J’ai instruit le Premier ministre de reprendre le dialogue avec les partis politiques dans la perspective de la tenue des élections législatives. Ce département ministériel aura pour mission de faire une évaluation de nos actions avec pour objectif, le renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation des filles et des fils de notre chère Côte d’Ivoire. Pour ce nouveau mandat, notre réussite économique doit se mesurer, au-delà de la croissance, par notre capacité à offrir plus d’opportunités à chaque citoyen ivoirien aspirant au bien-être, notamment chez les jeunes. La priorité de notre action sera centrée sur l’éducation, la formation
Macron tance Condé et protège Ouattara
Dans l’intervalle de 48 heures, le président français, Emmanuel Macron a accordé deux interviews sur l’Afrique, d’abord à Grand Continent, puis à Jeune Afrique. A chaque fois, le numéro un français fait une déclaration d’amour au continent noir. Cet amour platonique dénué de réalité que chaque président de la France ne cesse de dire de bouche pour contenter quelques naïfs. Selon Macron, « Il y a une manipulation évidente de la part de certaines puissances hégémoniques qui ont un nouvel impérialisme en Afrique et qui utilisent ce ressentiment pour fragiliser l’Europe et la France ». Toutefois, le président Macron pense que « l’Europe ne réussira pas, si l’Afrique ne réussit pas. Cela est sûr. On le voit quand on n’arrive
Sylvain Nguessan, politologue, sur la rencontre entre Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, In RFI.
Je pense que les deux acteurs ont une grande expérience du champ politique. Ils ont eu le temps de faire leur bilan, de voir les perspectives qui s'offrent à eux depuis le 31 octobre passé. Pour monsieur Bédié, je pense que c’est l’heure de faire le bilan et de passer le relai à la génération future. Pour monsieur Ouattara, c’est le temps de laisser une Côte d’Ivoire réconciliée où les conflits ne sont pas résolus avec des armes. Ils ont intérêt à taire leurs querelles. Pour que la Côte d’Ivoirene ne plonge dans une nouvelle crise post-électorale dont nous imaginons un peu les conséquences… Je pense à une certaine cohabitation politique entre monsieur Bédié et Ouattara. Je pense que cela