Selon les organisations internationales, certaines d’entre elles peinent à accéder aux financements indispensables à cause de l’offre limitée qui leur est proposée. Les Petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique sont confrontées à un besoin financier annuel d’environ 331 milliards de Dollars, selon les données du groupe de la Banque mondiale. Le soutien aux PME revêt un enjeu stratégique pour toute la communauté internationale du développement. Et pour cause : les TPE-PME génèrent une grande partie du PIB de ces pays et présentent un fort potentiel d’emploi pour les jeunes. En Afrique par exemple, elles représentent 90% des entreprises, concentrent 60% des emplois du secteur formel et contribuent à hauteur de 40% du PIB. Malgré leur fort potentiel, elles rencontrent des difficultés.
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41,5 milliards de Fcfa pour booster la transformation numérique au Gabon
Le financement obtenu auprès de la Banque mondiale vise à accélérer l'adoption de services publics numérisés, et à augmenter le nombre de personnes disposant d'un identifiant unique facilitant l'accès inclusif aux services publics. Le Gabon vient de bénéficier d’un soutien conséquent de la Banque mondiale en vue d’accélérer la transformation numérique sur son territoire. Son ministre de l’économie et des participations Mays Mouissi, et le Directeur des opérations de l’institution financière pour le pays Cheick Kante, ont en effet procédé le 2 janvier 2024 à Libreville, à la signature d’un prêt de 68,5 millions de dollars (41,5 milliards de Fcfa) pour la mise en œuvre du projet « Gabon numérique ». L’initiative vise à accélérer l'adoption de services publics numérisés et
Le plan d’action 2024 adopté
C’était à la faveur de la première session ordinaire du Comité de pilotage du projet tenue le 13 novembre 2023 à Yaoundé. L'opérationnalisation du projet d'aménagement et de valorisation des investissements de la vallée du Logone (Viva-Logone) se précise. Réunis le 13 novembre 2023 à Yaoundé, les membres de son Comité de pilotage validé ont examiné et le rapport d’activité 2023 et adopté le plan d’action de travail pour l’année 2024. Présidé par le secrétaire général du Minepat, Jean Tchoffo , cette séance a également permis d’adopter le budget d’un montant de 19,4 milliards de Fcfa pour les actions à mener au cours de cette période. Selon la note d’information de la coordination de ce projet, trois actions principales sont programmées
280 millions de dollars pour améliorer le système de donnée en Afrique centrale
Le groupe de la Banque mondiale a approuvé le 28 septembre dernier à Washington DC aux Etats-Unis d'Amérique, un financement de 280 millions de dollars sous forme de crédits et de dons de l'Association internationale de développement (IDA). Cette enveloppe est destinée à l’amélioration et l’harmonisation des systèmes de données en Afrique centrale. Selon cette institution financière internationale, ce nouveau financement renforcera les systèmes de prise de décision s'appuyant sur des données probantes, l'allocation des ressources, la responsabilisation et la transparence dans une région qui abrite plus de 120 millions de personnes en situation d'extrême pauvreté. Il s’inscrit dans la deuxième phase du projet d'harmonisation et d'amélioration des statistiques en Afrique de l'Ouest et du Centre (Hiswaca) dont l’objectif est de
La thérapie de la Banque mondiale aux Etats africains
Elle est contenue dans la dernière édition de son rapport rendue publique le 4 octobre dernier à Washington. «Pour éviter une décennie perdue, l'Afrique doit rapidement établir la stabilité, augmenter la croissance et créer de l'emploi ». Telles sont les trois prescriptions de la Banque mondiale aux pays du continent contenues dans son dernier rapport dénommé « Africa Pulse » rendu public le 4 octobre 2023 à Washington. Ce dernier identifie une série de politiques visant à dépasser les obstacles et stimuler la création d'emplois en Afrique subsaharienne. Il s’agit tout d’abord, des réformes efficientes du secteur privé orientées vers une concurrence accrue, l'application uniforme de politiques, quelle que soit la taille des entreprises, et l'alignement des réglementations entre partenaires commerciaux
N’Zi-Hassane, directrice Afrique d’Oxfam, sur la refonte complète du FMI et de la Banque mondiale, In Jeune Afrique.
Nous avons beaucoup insisté sur la refonte du système financier international, lequel a été hérité de la colonisation. Rappelons que lors des accords de Bretton Woods en 1944 qui marquent la naissance de l’organisation monétaire mondiale actuelle, l’écrasante majorité des pays africains n’étaient pas encore indépendants et n’existaient pas sous une forme qui leur aurait permis d’être présents à la table des négociations. À l’époque, un certain nombre de pays occidentaux qui ont conçu le FMI [Fondsmonétaire international] et la Banque mondiale [BM] étaient des puissances coloniales. La création de ces deux grandes institutions financières s’est donc inscrite dans ces projets coloniaux. Près de quatre-vingts ans après, il n’y a pas eu de réformes majeures de cette architecture financière mondiale,
N’Zi-Hassane, La directrice Afrique d’Oxfam, sur la refonte complète du FMI et de la Banque mondiale, In Jeune Afrique.
Nous avons beaucoup insisté sur la refonte du système financier international, lequel a été hérité de la colonisation. Rappelons que lors des accords de Bretton Woods en 1944 qui marquent la naissance de l’organisation monétaire mondiale actuelle, l’écrasante majorité des pays africains n’étaient pas encore indépendants et n’existaient pas sous une forme qui leur aurait permis d’être présents à la table des négociations. À l’époque, un certain nombre de pays occidentaux qui ont conçu le FMI [Fonds monétaire international] et la Banque mondiale [BM] étaient des puissances coloniales. La création de ces deux grandes institutions financières s’est donc inscrite dans ces projets coloniaux. Près de quatre-vingts ans après, il n’y a pas eu de ré- formes majeures de cette architecture
Rémy Rioux, PDG de l’AFD, sur le rééquilibrage dans la gouvernance du FMI et de la Banque mondiale, In RFI.
Finance en commun, c’est que tout le monde ait sa place dans un cadre multilatéral, où tout le monde se sente à l’aise. Donc ça peut passer, à un moment, ça ne serait pas la première fois, par des rééquilibrages dans la gouvernance de ces institutions faîtières, celles qui sont tout en haut : les Nations unies, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale. Et puis via l’AFD, via ce réseau dont je vous parle Finance en commun [Finance in common],c’est le rassemblement des 550 banques publiques de développement, depuis la Banque mondiale jusqu’à la Banque de développement du Rwanda. Je pense qu’on peut créer, je l’espère, plus de confiance.
Les effets de la corruption sur les finances des Etats
Dans une publication du 13 juin 2023, Ousmane Diagana, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Afrique du Centre et de l’Ouest, propose des astuces pour en venir à bout. «Pour réussir à relever les défis de notre époque, la corruption est le fléau que nous ne pouvons pas esquiver ». Tel est le diagnostic fait par Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique centrale et de l’Ouest. Dans une tribune du 13 juin 2023, il présente les effets néfastes de ce fléau sur l’économie et les finances des Etats. Selon lui, il vient davantage mettre à néant les efforts des Etats déjà confrontés aux multiples crises à l’instar du changement climatique, des conflits armés, l’inflation, la dette
Cheick Fantamady prend la direction des opérations
Reçu par le ministre de l’Economie le 8 juin 2023, le nouveau directeur des opérations de cette institution financière internationale sera officiellement installé dans ses fonctions le 1er juillet prochain. L'intérim de Elizabeth Huybens n'aura duré que 4 mois. Le nouveau directeur des Opérations de la Banque mondiale au Cameroun est désormais là. Cheick Fantamady Kanté, puisqu’il s’agit de lui, a été reçu en audience par le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, le 8 juin 2023. Avant son arrivée au Cameroun, ce diplomate de nationalité malienne a occupé plusieurs postes au sein du Groupe de la Banque mondiale. Il a notamment été tour à tour responsable du Bureau des opérations de la