Ce montant formulé par le Bureau de mise à niveau va contribuer à redonner vie à cette entreprise en perte de vitesse. Le bureau de mise en niveau des entreprises (BMN) a présenté le 14 juillet dernier à Douala, le diagnostic stratégique global et le plan de restructuration de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam). D’après le BMN, la restructuration de cette entreprise va nécessiter un montant compris entre 30,7 et 48,2 milliards de Fcfa. Le rapport réalisé par le cabinet international Mazars, sous la commande du ministère en charge de l’industrie, formule les recommandations sous la forme d’hypothèses en vue du redressement de la Cicam. « Sous ce chapitre, l’on apprend par exemple que dans le scénario d’une restructuration par l’État,
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Les pistes de la relance
Au-delà de la réduction des coûts de facteurs de production, la CTR suggère aussi le concours financier de l’Etat de l’ordre de 48 milliards de Fcfa. La Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) est une entreprise en faillite au regard de l’arrêt des turbines spécialisées dans la production des tissus imprimés et des serviettes depuis le 21 juillet 2021. Néanmoins, des pistes de solutions sont envisageables. Selon la CTR, il s’agit notamment de la réduction des coûts de facteurs de production par l’obtention des prix préférentiels auprès des partenaires tels que la Sodecoton et Eneo. A cela s’ajoute la mise en service de la machine « Flash Ager » et la finalisation des formalités d’importation de l’ourdissoir et de l’encolleuse de Karl
Les pistes du redécollage de la Cicam
L’entreprise publique spécialisée dans la production des tissus imprimés et des serviettes a besoin d’un véritable appui de l’Etat, mais également d’une politique managériale et commerciale efficiente. Les deux usines de la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) de Douala, capitale économique du pays, sont en arrêt depuis le 21 juillet 2021, selon le site d’information « Investir au Cameroun » citant une source interne à l’entreprise. Après recoupement, il se trouve que l’entreprise de droit public camerounais spécialisée dans la production des tissus imprimés communément appelés pagnes ainsi que des serviettes, serait privée d’énergie depuis quelque temps. Gaz du Cameroun, filiale du groupe britannique Victoria Oil and gas (VOG) en activité sur le site gazier de Logbaba, réclame des arriérés de
L’industrie textile « tuée » de l’intérieur
Autrefois considérée comme un des fleurons de l’industrie camerounaise, la Cotonnière industrielle du Cameroun (Cicam) forte de plus de 55 ans d’expérience, est en passe de faire banqueroute. Endettée puisqu’incapable d’honorer ses engagements d’électricité qui s’élèvent à hauteur de 630 millions de Fcfa, le principal acteur de la filière industrielle textile dans le pays s’est vu priver d’énergie, se retrouvant de ce fait dans l’obligation de fermer ses deux usines de à son siège de Douala depuis le 21 juillet dernier. Et ce n’est pas son seul malheur car en ce moment, la société serait redevable d’une mirobolante somme d’1,3 milliard de Fcfa envers son fournisseur, la Société nationale de développement de coton (Sodecoton). A l’image de la Cicam aujourd’hui au
La Cicam marque son intérêt pour le “Made in Cameroun”
L'entreprise se vent plus proche du consommateur local en mettant à la disposition du public des tissus de qualité, avec un retour aux sources de certaines couleurs qui datent de plus de 20 ans. La Cotonnière Industrielle du Cameroun (Cicam) n’est pas restée sourde aux remarques des consommateurs camerounais. Elle a décidé de faire revivre la flamme des beaux jours et mettre en avant les couleurs qui font vivre les différentes cultures du triangle national. A l’occasion de la Journée du made in Cameroun, les responsables de cette entreprise ont décidé de s’affirmer et de marquer leurs intérêts pour les productions locales. En sa qualité de défenseurs du concept « made in Cameroun », Laura Sen n’a pas manqué d’apprécier l’initiative. «