Le démantèlement d’une usine de fabrication de faux vins et spiritueux (whisky, liqueurs, rhum, champagnes…) le 9 février dernier, au quartier Elig-Edzoa à Yaoundé par les Forces de maintien de l’ordre, a relancé le débat autour de la commercialisation de ces boissons alcoolisées au Cameroun. L’arsenal trouvé au sein de cette unité de distillerie clandestine pilotée par un couple, un homme et une femme visiblement âgés, et composé entre autres d’un fût d’Ethanol, des bouchons et capsules, des étiquettes, des emballages originaux, des colorants sans oublier des vignettes Cemac destinées à l’estampillage des produits afin d’attester de leur entrée régulière dans le marché de la sous-région, laisse croire que le réseau de contrebande de ces produits de marque est suffisamment