Nous sommes très malheureux d’avoir imposé toutes ces sanctions. Il est inacceptable qu’un régime militaire reste en place un quinquennat (…). Nous avons tout fait pour que les autorités militaires du Mali organisent des élections dans des délais convenables, c’est à notre corps défendant que nous ayons mis ces sanctions en place. La situation des populations est difficile aussi bien au Mali que dans les grands pays voisins, tels que le Sénégal ou la Côte d’Ivoire. (…) Notre souhait est que la situation se normalise le plus tôt possible.
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La nécessité de booster la transformation locale du cacao
La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a procédé mardi dernier, à l’inauguration de l’extension de l’unité de transformation de cacao de la société Cargill, une multinationale qui fournit dans le monde entier non seulement des services et des produits agroalimentaires, mais également industriels et financiers. Avec cette expansion, le pays d’Alassane Dramane Ouattara se dote désormais de la plus grande usine de broyage de cacao sur le continent africain. Pour la Côte d’Ivoire, les visées sont claires : booster la production locale de cacao et accroitre en même temps l’industrialisation de la première culture de rente du pays, dont le poids est considérable sur l’économie nationale. Les données officielles révèlent que le cacao représente 40% des recettes d’exportations nationales,
Alassane Ouattara, président de Côte d’Ivoire sur l’amélioration des mesures prises par le FMI pour aider les pays africains à sortir de la crise de la Covid-19.
Lorsqu’on regarde le ratio déficit/PIB, c’est 9% aux USA et près de 8% en France. L’Allemagne qui a toujours été un pays excédentaire, va cette année enregistrer un déficit de 6%. Pourtant, dans le cadre de nos échanges, on parle d’un déficit de 4% pour les pays africains. C’est impossible. Si le FMI continue à faire preuve de rigidité sur les questions de déficit pour les pays pauvres durant cette période de pandémie, je suis désolé madame Georgieva [directrice du FMI, Ndlr] mais vous aurez des problèmes avec tous les pays. Nous ne pouvons pas accepter que la France par exemple ait un déficit de 8% et que la Côte d’Ivoire soit obligée d’avoir un déficit de 4%. Ce n’est
Charles Blé Goudé, ancien ministre de la Jeunesse pendant la crise post-électorale de 2010-2011 en Côte d’Ivoire, sur son retour au pays après son acquittement par la CPI, In RFI.
Je veux retourner en Côte d’Ivoire. Je veux retourner dans mon pays. Je veux aller parler aux miens. Quand je dis aux miens, je ne parle pas de mes partisans, je leur dis merci pour tout le soutien qu’ils m’ont apporté. Mais moi, je ne veux pas être un chef de clan. Et je souhaite que tout le monde, que mes partisans aient le triomphe modeste, parce que mon pays est en crise et je veux participer à rassembler les Ivoiriens de nouveau. Ici et maintenant, je voudrais dire que s’il y a un seul Ivoirien qui s’est senti choqué par un seul mot de moi, qui s’est senti outré, blessé par un seul acte supposé ou vrai de moi,