La perte annuelle de 3,1 millions d’hectares de forêts ainsi que l’assèchement du Lac Tchad entrainent une baisse des activités agricoles et sylvicoles, ainsi qu’une baisse de l’offre des produits alimentaires et l’inflation. avec un peu plus de 250 millions d'hectares de forêt tropicale et abritant le deuxième poumon vert de la planète après l’Amazonie, les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) ne sont pas épargnés par les effets dévastateurs du changement climatique. D’après Michel Dzombala, vice-gouverneur de la Beac qui a ouvert les travaux du séminaire continental des banques centrales africaines le 15 mai dernier à Yaoundé, les estimations font état d’une perte annuelle d’environ 3,1 millions d’hectares de forêts naturelles au cours des cinq