Je ne suis pas surpris de la décision du Conseil constitutionnel, beaucoup de gens pensaient qu’il était incompétent, là, il a montré qu’il est bien compétent, et il a dit le droit. C’est dans ce cadre-là, justement, que le Conseil a statué sur les recours qui ont été déposés par des députés concernant de grandes décisions, concernant la dérogation aux dispositions de l’article 31 de la Constitution. Et puis l’autre point, c’était le décret du président de la République, revenant sur la convocation du collège électoral. L’article 31 considère qu’on ne peut pas modifier, ou changer, ou prolonger, le mandat du président de la République, donc le projet de loi qui a été voté par les députés à la séance
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Andry Rajoelina rempile à la présidence de Madagascar
La Haute Cour Constitutionnelle de Madagascar a définitivement validé le 1er décembre dernier la victoire du Président sortant Andry Rajoelina au premier tour de l’élection présidentielle avec 59% des voix en sa faveur, rejetant les recours de l’Opposition qui dénonçait de nombreuses irrégularités. Le chef d’entreprise de 49 ans entame ainsi un second mandat à la tête de la grande île de l’océan Indien. Il avait déjà été au pouvoir entre 2009 (à la suite d’une mutinerie qui a chassé l’ex-président Marc Ravalomanana) et 2013. « Mes premières mesures seront de m’occuper du peuple. C’est ma mission principale », a déclaré M. Rajoelina à la presse après l’annonce des résultats définitifs. Il entend également être au chevet des plus démunis,
Raymond Ndong Sima, premier ministre du Gabon, sur la candidature du général Oligui Nguema, président de la transition la prochaine élection présidentielle, In RFI.
C’est ce qu’il a dit. Qu’est-ce que vous voulez que je dise ? Moi, je m’en tiens à ce qui m’a été indiqué dans la Charte. J’ai accepté de rentrer au gouvernement et de ne pas me présenter candidat à la prochaine élection. J’ai accepté ça. C’est un sacrifice que je fais, parce que je rappelle que j’étais candidat jusqu’à huit jours de l’élection. Donc, l’intérêt du pays commandait que des gens viennent au gouvernement pour aider à mettre en place les réformes dont nous avons besoin pour faire des élections propres. Si tout le monde dit « moi, je vais être candidat, je ne viens pas au gouvernement », finalement, qui va faire ces réformes ? Qui va les
Télesphore Ondo, Pr de droit public à l’université Omar Bongo, sur les chances de l’opposition aux élections présidentielles et locales au Gabon, ln RFI.
Il n’y a jamais de certitudes, mais je crois que l’opposition a naturellement toutes ses chances. Déjà, parce que l’opposition n’a pas un bilan à défendre. Ensuite, parce qu’il y a quand même une certaine soif de changements, surtout que nous sommes à la veille du troisième mandat, en quelque sorte, du président Ali Bongo. Je ne pense pas que ce soit forcément un problème d’usure, mais c’est peut-être un problème d’attentes déçues, parce que lorsque le président Ali Bongo arrive au pouvoir en 2009, il y a quand même un espoir extrêmement important pour les populations de voir les choses évoluer, le pays être transformé. Mais malheureusement, il y a eu beaucoup de difficultés par rapport à leurs attentes.
La date de la présidentielle fixée au 26 août 2023
Le projet de décret portant convocation du collège électoral a en effet été approuvé lors du Conseil des ministres tenu le 26 juin dernier. Les gabonais vont se rendre aux urnes le 26 août prochain pour élire pour la première fois de l'histoire du pays, le chef d’Etat, les députés et les élus locaux en même temps. Le projet de décret portant convocation du collège électoral pour l’élection du président de la République, des députés à l’Assemblée nationale et des membres des Conseils départementaux et des Conseils municipaux pour l’année 2023, a en effet été approuvé lors du Conseil des ministres tenu le 26 juin dernier à Libreville, sous la présidence d’Ali Bongo Ondimba. Toujours selon ce même texte, le scrutin
Haroun Kabadi, président du Conseil national de transition du Tchad et secrétaire général du MPS sur la candidature de Mahamat Idriss Déby Itno à l’élection présidentielle, In RFI.
Le MPS, c’est le parti des militants, et le moment venu, on décidera qui sera notre chef en termes de candidature aux élections ou de candidatures à ceci ou cela. Pour l’instant, le président Mahamat Idriss n’est pas notre candidat. Donc, les gens veulent forcer pour dire tout simplement que le MPS est en train de le préparer. Non ! Nous ne réparons pas, en tous cas, le Général. Il a une mission, il faut qu’il accomplisse sa mission. Et c’est cette mission là qui est la plus importante : la stabilité, la sécurité et la paix du pays… Évidemment. Il a quand même pu stabiliser ce pays. Maintenant, si un homme est capable de faire tout ça, c’est quelqu’un