L’annonce a été faite par l’institution de Bretton Woods au terme d’une visite effectuée dans le pays du 10 au 11 novembre derniers. En visite de travail en République centrafricaine (RCA) du 10 au 11 novembre 2022, l’équipe du Fonds monétaire international (FMI) conduite par Abebe Aemro Selassie, directeur du département Afrique de l’institution financière internationale, a rencontré à Bangui les diverses autorités du pays, dont le Président Faustin Archange Touadéra, le Premier ministre Félix Moloua, le Président de l'Assemblée Nationale Simplice Sarandji, le Ministre des Finances et du budget Hervé Ndoba, ainsi que le directeur national de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) en RCA, Ali Chaïbou. Compte tenu de l’actualité qui prévaut en RCA et dans le monde,
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L’histoire du Fcfa
Le Fcfa est né le 26 décembre 1945, date à laquelle la France ratifie les accords de Bretton Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire international. Le Fcfa signifie alors « Franc des colonies françaises d’Afrique ». En 1958, à la veille des indépendances africaines, il devient « Franc de la communauté française d’Afrique ». En 1972, le même sigle prend deux appellations différentes, « Franc de la communauté financière d’Afrique » pour les pays d’Afrique de l’Ouest et « Franc de la coopération financière d’Afrique » pour ceux de l’Afrique centrale. Sa parité a suivi la même métamorphose que son nom. A sa création, un Fcfa équivalait à 1,70 franc français (FF). La dévaluation du
Relance économique : Le FMI salue la gestion de la dette gabonaise
Son représentant dans le pays l’a indiqué la semaine dernière au cours d’un échange avec la presse. Le rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne réalisé par le Fonds monétaire international (FMI) a été présenté le 15 novembre dernier aux parlementaires gabonais. Au terme de cette présentation, Gomez Agou, le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon a échangé avec les hommes et femmes de médias dans le but d’apporter des éclaircissements. L’on a ainsi appris que malgré le contexte de morosité économique actuelle marquée par les effets pervers de la crise sanitaire liée au Covid-19 qui continuent à se faire ressentir (baisse de la production réelle de 1,9 % en 2020), l’institution financière internationale reste optimiste quant
Sombres perspectives pour le commerce mondial
Les perspectives économiques mondiales ne sont pas bonnes, notamment en ce qui concerne les échanges commerciaux entre différents pays. C’est du moins ce que vient de révéler le Fonds monétaire international (FMI) dans son récent rapport intitulé : « Mise à jour des perspectives de l’économie mondiale : un horizon sombre et plus incertain, juillet 2022 ». De manière globale, l’institution relève une contraction de la production mondiale au deuxième trimestre en 2022, du fait des ralentissements de l’activité en Chine et en Russie tandis qu’aux États-Unis, les dépenses des ménages étaient inférieures aux attentes. Le FMI révèle en outre une diminution des prévisions de croissance qui est ainsi passée de 6,1% en 2021 à 3,2% en 2022 et de 2,9%
Programme économique et financier : Le FMI débloque 47 milliards de Fcfa pour le Cameroun
Cette enveloppe a été approuvée le 25 juillet 2022 par le conseil d’administration de l’Institution monétaire internationale. C’est désormais officiel ! Le Cameroun vient d’obtenir un autre décaissement du Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre des deuxièmes revues de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et de l’accord élargi au titre du mécanisme élargi de crédit (Medc). Au terme des celles-ci, le Conseil d’administration de l’Institution financière internationale a approuvé un montant de 72,9 millions de dollars, soit 47 milliards de Fcfa. D’après le FMI, l’économie du Cameroun s’est montrée résiliente face au choc causé par la Covid-19. Sauf que mais la reprise fait désormais l’objet de grandes incertitudes, compte tenu des pressions inflationnistes, des faibles taux
Cameroun-FMI : Place à la deuxième revue du programme économique et financier
Une mission conduite depuis une semaine par l’administrateur du Cameroun auprès du FMI, évalue les progrès réalisés dans le cadre des réformes préconisées par cette institution financière internationale. Après avoir été reçu par le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat), Alamine Ousmane Mey et le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, Aivo Andrianarivelo, administrateur du Cameroun auprès du FMI est entré dans le vif du sujet la semaine dernière avec les discussions dans le cadre de la deuxième revue du nouveau programme économique et financier. « Notre rôle c’est d’être aux côtés du Cameroun, parce que nous sommes l’avocat du pays au sein du Conseil d’administration du FMI. C’est dans ce sens que nous pensons
Vie chère : Le GICAM et le FMI favorables au relèvement des salaires au Cameroun
Le relèvement du pouvoir d’achat par une revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), est l’une des solutions préconisées par le Fonds monétaire international (FMI) et le Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) pour atténuer les effets des tensions inflationnistes qui se sont aggravées depuis le 4ème trimestre de l’année 2021. Les deux parties ont échangé sur la problématique au cours d’une visioconférence tenue le vendredi 4 mars dernier. Y prenaient part outre Célestin Tawamba, le président du principal mouvement patronal camerounais et de ses deux adjoints que Reine Essobmadje Mbang et Emmanuel de Tailly ainsi qu’Aline Mbono, la directrice exécutive, Nicholas Staines, le représentant résident de l’institution financière au Cameroun assisté de Du Prince Tchakoté, son économiste. Cette mesure, si elle
Le Minfi préoccupé par la mise en oeuvre
Les défis du nouveau programme avec le FMI ont été explorés au cours de la conférence annuelle des responsables des services centraux, déconcentrés et extérieurs du ministère des Finances qui s’est tenue le 25 février 2022 à Yaoundé. «Enjeux et attentes du programme économique et financier avec le FMI 2021-2024 ». Tel était le fil conducteur des travaux de la conférence annuelle des responsables des services centraux, déconcentrés et extérieurs du ministère des Finances (Minfi). La rencontre présidée par Louis Paul Motaze, chef de ce département ministériel, s’est tenue le 25 février 2022 à Yaoundé. Elle a permis aux responsables du Minfi, de s’approprier les mesures nécessaires à appliquer pour la mise en oeuvre réussie de ce programme. « Ce nouveau
Le FMI accorde 330 milliards de Fcfa au Tchad
Selon le ministre des Finances, ce programme économique contribuera au renforcement du cadre macro-économique, à la viabilité des finances publiques et à la soutenabilité de la dette. Le Conseil d’Administration du Fonds monétaire international (FMI) a accordé le 10 décembre 2021 au Tchad, un appui budgétaire de 573 millions de dollars soit près de 330 milliards de Fcfa pour la période 2021- 2024, a annoncé le ministre des Finances et du Budget du Tchad, Tahir Hamid Nguilin dans un communiqué. Selon le membre du gouvernement, cet appui budgétaire contribuera au renforcement du cadre macroéconomique, à la soutenabilité de la dette tout en améliorant la gouvernance et l’affectation des ressources budgétaires accrues aux secteurs sociaux. « Ce nouveau programme qui sera appuyé
Le gouverneur de la Beac rencontre les entreprises extractives
Abbas Mahamat Tolli l’a indiqué dans une correspondance du 17 septembre dernier adressée à la présidente de la Corporate council on Africa basée à Washington DC aux Etats-Unis. Le gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) prendra part à la mi-octobre 2021, à une rencontre organisée à Washington DC aux Etats-Unis par la Corporate council on Africa (CCA), une organisation qui s’intéresse aux questions de « business » en Afrique. Abbas Mahamat Tolli l’a indiqué dans une correspondance du 17 septembre 2021 adressée à Florizelle Liser, présidente de ladite organisation et relayée par le bihebdomadaire camerounais « Ecomatin ». « Je suis convaincu que ces discussions nous permettront de tirer les leçons des consultations avec l’industrie extractive, pour