D’abord, la décision que j’ai prise au nom de la France en janvier 2013, je ne l’ai pas prise parce que la France avait quelque intérêt au Mali. Je l’ai prise parce qu’il y avait une demande du président par intérim du Mali à l’époque [Dioncounda Traoré] et de la totalité des chefs d’État africains qui nous demandaient, nous imploraient même d’agir pour contenir, repousser une offensive jihadiste qui allait sans doute jusqu’à Bamako. Ensuite, si la France – et j’étais encore président à cette époque – est restée au Mali, c’est à la demande toujours des autorités [maliennes, Ndlr] et aussi de l’ensemble de la communauté internationale. Je rappelle qu’il y avait également l’ONU qui avait décidé d’être présente