L’année scolaire 2021-2022 qui tire à sa fin sera-t-elle porteuse pour les élèves du système éducatif camerounais ? Rien n’est moins sûr au vu des turbulences observées jusqu’ici au sein des établissements scolaires de l’enseignement secondaire public. Principale cause, l’arrêt des cours imposé par les enseignants de la fonction publique à travers l’opération « craie morte », initiée dans le cadre du mouvement « On a trop souffert » (OTS) dans lequel ces formateurs réclament de meilleures conditions de travail. On croyait en effet les choses revenues dans l’ordre en mi-mars dernier, lorsque les enseignants des lycées du pays avaient décidé de reprendre la craie, après plus de trois semaines de grève. C’est que, au terme des discussions houleuses et
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Les enseignants annoncent la reprise de leur grève
Alors qu’on pensait que les choses étaient rentrées dans l’ordre après la reprise des cours dans les établissements publics, les « seigneurs de la craies » ont décidé de sortir à nouveau les griffes en annonçant la reprise de leur grève après trois semaines de trêve. En effet, dans un communiqué daté du 22 avril 2022 et largement partagé sur les réseaux sociaux, le mouvement « On a trop souffert » (OTS) a décidé de relancer l’opération « Ecole morte » à compter de ce lundi 25 avril, jusqu’au 29 avril prochain. Les collectifs invite donc les enseignants à : ne pratiquer aucune activité pédagogique quelle que soit la nature ; ne pas assister à l’assemblée générale du début du
La désinvolture de l’Etat face à la grève
Cela fait déjà une quinzaine de jours que les enseignants du secondaire du secteur public sont en grève au Cameroun. Depuis le début des protestations sur toute l’étendue du triangle national, se sont les élèves qui trinquent. A travers le mouvement d’humeur dénommé « Craie morte » adossé sur des collectifs formés à cet effet notamment « le collectif des enseignants indignés du Cameroun (Ceic) » et « le collectif On a trop souffert (OTS) », les grévistes ont finalement mis à exécution cette menace qu’ils brandissaient depuis plusieurs années pour réclamer l’amélioration substantielle de leurs conditions de travail. Faut-il le rappeler, ces enseignants employés par la fonction publique camerounaise sollicitent entre autres : le paiement des avancements dont bénéficie