L’Afrique est un continent. Ce n’est pas un pays. Tous les pays africains ont des problèmes spécifiques. Le cas guinéen est très simple. Nous avons eu des aînés qui ont eu des problèmes de personnes, à savoir la gestion de la chose publique qui avait divisé le pays. Aujourd’hui, le peuple guinéen n’est pas divisé, le peuple guinéen est en communion avec lui-même et je pense que nous n’avons pas besoin de donner des remèdes qui sont pour nous des remèdes génériques. Je pense qu’il faut vraiment adapter chaque chose. Aujourd’hui, on n’est pas en conflit. Il n’y a pas de crise en Guinée. Nous n’avons pas besoin d’émissaire. Nous avons juste besoin de moyens techniques, de l’accompagnement technique. La
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Alpha Condé assiste incrédule à la prestation de serment de son Bourreau
Ces images montrent le président déchu de la Guinée Alpha Condé, regardant en direct le 1er octobre dernier, la cérémonie de prestation de serment du chef de la junte, le colonel Mamady Doumbouya, qui l’a renversé le 5 septembre 2021. Retenu prisonnier à Conakry, l’ancien chef d’Etat qui aura passé 11 ans à la tête de ce pays d’Afrique de l’Ouest (2010-2021), vivait ainsi les derniers moments de se déchéance politique. Assis devant un petit poste de téléviseur, en simple téléspectateur, c’est un d’un air incrédule qu’il suivait l’évènement organisé à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance de la Guinée. Ayant toujours cru à son retour au pouvoir, Alpha Condé, 83 ans, avait refusé de signer
Sidya Touré, ex-Haut représentant du chef de l’État en Guinée, ancien Premier ministre et président de l’Union des forces républicaines (UFR) sur la chute d’Alpha Condé, In RFI.
Simplement, nous l’espérions tellement qu’on se disait que cela n’arriverait jamais. Mais les conditions étaient réunies pour que quelque chose comme ça se passe en Guinée. Avec la mauvaise gouvernance qu’on a eue, la déliquescence des institutions, la division qu’il a instaurée au sein des Guinéens, je pense que tout était prêt pour que l’on se retrouve dans une situation comme celle-là. Nous le regrettons, nous qui l’avons bien connu, on estimait qu’à un moment donné, à la fin de ces 10-11 ans, il aurait vraiment pris conscience de la situation dans laquelle il avait plongé le pays. Mais apparemment, non. Et il était aidé en cela par quelques journalistes alimentaires, des fois même venus d’Occident.
Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée, principal parti d’opposition, sur le coup de force du 5 septembre qui a fait tomber Alpha Condé du pouvoir, In RFI.
Je suis soulagé et un peu inquiet. Soulagé parce que, vraiment, l’armée nous a débarrassés d’une dictature. Alpha Condé s’est emparé du pouvoir en modifiant la Constitution et en violant donc son serment. Ensuite, c’est un hold-up électoral qu’il a opéré le 18 octobre 2020. Si bien qu’il n’y avait plus d’issue. Ensuite, je suis inquiet parce que, d’habitude, lorsque les militaires viennent au pouvoir, souvent ils restent plus longtemps que prévu. C’est vrai que l’exposé des motifs du coup de force était pertinent. Ils ont touché tous les griefs qu’on a souvent dénoncés contre la gouvernance d’Alpha Condé. Mais, pour l’instant, ils n’ont pas décliné d’agenda, en termes de calendrier, en termes de temps pour la mise en place
Paul K. Fokam fait Commandeur en Guinée
Le banquier camerounais Paul Kammogne Fokam, vient d’être honoré en Guinée pour le combat qu’il mène depuis plus d’une demi-dizaine d’années dans ce pays contre la pauvreté. Le milliardaire et homme d’affaires qui a ainsi été fait Commandeur de l’ordre national du mérite au sein de la nation ouest-africaine, a reçu sa distinction le 11 juin dernier des mains du président Alpha Condé. « Pour sa contribution exceptionnelle à la lutte contre la pauvreté en Guinée, j'ai décoré du grade de Commandeur de l'Ordre national du mérite, Dr. Paul K. Fokam, parrain international du réseau MC2 et fondateur de PkFokam Institute of Excellence », a déclaré le chef de l’Etat guinéen. En effet, le fondateur d’Afriland First Bank, qui occupe
Macron tance Condé et protège Ouattara
Dans l’intervalle de 48 heures, le président français, Emmanuel Macron a accordé deux interviews sur l’Afrique, d’abord à Grand Continent, puis à Jeune Afrique. A chaque fois, le numéro un français fait une déclaration d’amour au continent noir. Cet amour platonique dénué de réalité que chaque président de la France ne cesse de dire de bouche pour contenter quelques naïfs. Selon Macron, « Il y a une manipulation évidente de la part de certaines puissances hégémoniques qui ont un nouvel impérialisme en Afrique et qui utilisent ce ressentiment pour fragiliser l’Europe et la France ». Toutefois, le président Macron pense que « l’Europe ne réussira pas, si l’Afrique ne réussit pas. Cela est sûr. On le voit quand on n’arrive