C’était à la faveur d’un atelier de formation des acteurs impliqués dans l’exploitation pétrolière, des mines et des carrières tenu le 2 juin dernier à Yaoundé. Le Cameroun prepare sereinement la validation de son rapport Itie 2021. A la faveur d'un atelier de formation placé sous l’égide de l’administrateur indépendant du Cabinet Enerteam, les acteurs impliqués dans l’exploitation pétrolière, des mines et des carrières ont été outillés sur des modalités de remplissage des formulaires de déclaration des revenus perçus et/ou, des paiements opérés dans le cadre de l’exploitation des ressources extractives. Présidée par le ministre délégué chargé du Budget, Yaouba Abdoulaye, cette rencontre a donné l’occasion à ce membre du gouvernement, d’inviter ces acteurs à mettre en œuvre les mesures correctives
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Etat des lieux des contrats signés en Cemac
139 contrats et conventions pétroliers et miniers ont été reçus par la Beac entre fin 2019 et septembre 2020. La Beac indique avoir reçu entre fin 2019 et septembre 2020, 139 contrats et conventions pétroliers et miniers. Soit 13 provenant du Cameroun, 40 du Congo, 28 du Gabon, 36 de la Guinée Equatoriale, 22 du Tchad et 01 de la République Centrafricaine (RCA). Une opération qui s’inscrit dans le cadre du suivi effectif des rapatriements des recettes d’exportation des entreprises minières et pétrolières. En rappel, la Beac avait adressé en date du 12 mai 2017, une correspondance aux ministres des Finances des Etats membres de la Cemac, pour solliciter que soient mises à la disposition de la Banque centrale avant la
Les raisons de la réticence des industries extractives
Selon elles, le rapatriement des recettes d’exportation entraverait l’accès à des financements auprès des banques internationales ainsi qu’aux devises pour le règlement des fournisseurs dans des délais requis. Parlant du non-respect par elles de la réglementation des changes en vigueur dans la zone Cemac, certaines entreprises opérant dans le secteur extractif concernées en ont donné quelques raisons via le journal « Ecomatin ». Elles considèrent par exemple que « le rapatriement des recettes d’exportation entrave l’accès à des financements auprès des banques internationales, et limitent l’accès immédiat aux devises pour le règlement des fournisseurs dans des délais requis », peut-on y lire. Pour ce qui est de l’interdiction de l’ouverture d’un compte en devises hors de la Cemac et à l’intérieur
Une nouvelle candidature du Gabon à l’Itie
Le gouvernement a dit avoir soumis le 11 août 2021 au Secrétariat de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives le dossier de candidature du pays en vue de sa nouvelle adhésion. Huit ans après son retrait de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), le Gabon a initié une nouvelle démarche de réintégration le 11 août dernier, à travers le dépôt officiel de sa candidature au Secrétariat de cet organisme. Le gouvernement s’engage à une divulgation complète de l’information tout au long de la chaîne de valeur extractive, de l’octroi des droits d’extraction aux voies suivies par les revenus au sein du gouvernement et comment ceux-ci bénéficient à la population. Le gouvernement s’engage également à travailler avec
Le Cameroun réintègre l’Itie
La suspension du pays a été levée le 23 juillet 2021 par le Conseil d’administration de cette instance. Le Cameroun a retrouvé sa casquette de membre de l’Initiative de transparence dans les industries extractives (Itie). Le Conseil d’administration de cet organe chargé d’assurer la conduite de la réalisation des audits des comptes, des industries extractives par des cabinets internationaux, vient de réintégrer le pays dans ce cercle très restreint. « Conformément à la norme Itie, il a été convenu que la suspension serait levée si le Conseil d’administration de l’Itie se satisfait du fait que le rapport en suspens a été publié dans les six mois suivant la date limite. Le secrétariat est en mesure de confirmer que le Cameroun a
Pour une bonne gouvernance minière
Un nouveau rapport du Conseil international des mines et métaux souligne la contribution que le secteur minier peut apporter au développement durable et au progrès social s'il est bien géré. Au cours de ces 23 dernières années, le conseil international des mines et métaux (Cimm) a noté une amélioration dans les pays dépendants des mines. Le rapport publié à mi-juillet par ce conseil, relève que la plupart des pays dépendants de l'exploitation minière, qui sont parmi les plus pauvres du monde, continuent de combler l'écart de performance socio-économique avec les pays non dépendants des ressources. Et la gouvernance en est pour quelque chose. « Plus la qualité de la gouvernance est élevée, plus les progrès socio-économiques observés dans ces pays sont