Le ministère du commerce au cœur de la bataille. Alors que la situation devenait de plus en plus insoutenable chaque jour dans les ménages, du fait de la flambée des prix des produits de grande consommation à l’instar du poisson, du riz, des huiles végétales (huile raffinée, huile de palme), du poulet, de la farine, du sel, des pâtes alimentaires ou encore du pain, les autorités camerounaises à travers le ministère du Commerce (Mincommerce), ont décidé de prendre le taureau par les cornes il y a un peu plus d’un an pour éviter au pays une autre crise alimentaire, à l’instar de celle de février 2008 qui avait abouti aux émeutes de la faim. En effet, au cours d’une conférence de
Tag: Luc Magloire Mbarga Atangaga
Culture de rente : Le diktat de l’Union européenne sur le cacao africain
Ses Etats membres en collectent 22,5 milliards d’euros de TVA contre 1,8 milliard pour les pays producteurs selon l’OIC. La première session sur la thématique : « Prix et dynamique du marché » du cacao tenue le 10 mai dernier à Yaoundé entre le Cameroun et l’Union européenne (UE), a permis aux deux parties de débattre de la problématique de la transparence au niveau des échanges entre producteurs et acheteurs. Cette rencontre qui s’inscrivait dans le cadre de la plateforme dénommée « CocoaTalks », a été présidée par Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre camerounais du Commerce (Mincommerce), assisté pour la circonstance, des hauts responsables de la Délégation de l’UE au Cameroun. C’était l’occasion pour la partie camerounaise de dénoncer les inégalités