Le complexe industriel de l’ancien footballeur malien Seydou Kéita est désormais opérationnel. Financé à hauteur 14 milliards de Fcfa par l’ex sociétaire du FC Barcelone en Espagne notamment, il a été inauguré le 4 juillet 2024 par le président malien, Assimi Goita. Baptisé « Seydou Diogo Awa », ce joyau économique comprend principalement trois unités de production : une unité dédiée à l’huile végétale alimentaire, de tourteau et d’aliment pour bétail ; une autre unité pour la fabrication de bidons plastiques et de savons ; ainsi qu’une unité produisant du beurre de karité. « Ces installations modernes sont conçues pour répondre aux standards internationaux et visent à renforcer l’autosuffisance du Mali dans ces secteurs clés », avait indiqué Seydou Keita
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Cedeao : dessous de la levée des sanctions du Niger, du Mali et Burkina-Faso
Lors du dernier sommet extraordinaire de la Communauté économique douanière des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) tenu en fin février dernier à Abuja au Nigeria, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’instance régionale ont annoncé la levée de sanctions contre le Niger, le Mali, le Burkina-Faso mais aussi la Guinée. Une décision intervenue après le retrait le 28 janvier dernier des trois premiers, de cette organisation communautaire qui œuvre au développement économique de ses pays membres tout en jouant un rôle crucial dans la gestion des conflits régionaux. La Cedeao était alors accusée par les régimes militaires en place dans ces trois Etats, d’être « sous influence des puissances étrangères » et de représenter une « menace pour
France 2 suspendu pour quatre mois au Mali
Les autorités maliennes viennent encore de démonter leur volonté de sortir définitivement de l’emprise de la France en suspendant pour quatre mois, à travers la Haute Autorité de la Communication (HAC), la diffusion de la chaîne France 2 sur leur territoire. Elles accusent le média français de s’être livré, lors d’un journal du soir diffusé le 20 janvier, à la publication d’une information déséquilibrée et d’avoir fait « l’apologie du terrorisme ». Dans l’élément nommé « décryptages », France 2 compare en effet la puissance de feu de l’armée malienne à celle des terroristes. Une information jugée « déséquilibrée » par le régulateur malien qui se plaint du fait qu’aucune version officielle malienne n’a été présentée durant l’élément diffusé. Il
François Hollande, ancien président français, sur l’opération militaire française, serval lancée au Mali, In RFI.
D’abord, la décision que j’ai prise au nom de la France en janvier 2013, je ne l’ai pas prise parce que la France avait quelque intérêt au Mali. Je l’ai prise parce qu’il y avait une demande du président par intérim du Mali à l’époque [Dioncounda Traoré] et de la totalité des chefs d’État africains qui nous demandaient, nous imploraient même d’agir pour contenir, repousser une offensive jihadiste qui allait sans doute jusqu’à Bamako. Ensuite, si la France – et j’étais encore président à cette époque – est restée au Mali, c’est à la demande toujours des autorités [maliennes, Ndlr] et aussi de l’ensemble de la communauté internationale. Je rappelle qu’il y avait également l’ONU qui avait décidé d’être présente
Les Maliens disent « Non ! » à toute ingérence étrangère
Le peuple malien est sorti comme un seul homme le 14 janvier dernier pour manifester contre les pressions internationales qui pèsent sur le pays depuis quelques jours. A l’appel de la junte militaire au pouvoir, des milliers de personnes sont descendues en masses dans les rues de Bamako et plusieurs autres villes du pays pour protester contre les sanctions de la Communauté économique et douanière des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) et l’ingérence de la France. En effet, après que le gouvernement militaire malien ait repoussé la tenue des prochaines élections dans cinq ans, invoquant comme raison l’insécurité persistante sur un territoire dont les deux tiers échappent à son contrôle, le Mali a vu une multitude de sanctions s’abattre
Alassane Ouattara, président de la République de Côte d’ivoire sur les sanctions infligées au Mali par la Cedéao, In Financial Afrik.
Nous sommes très malheureux d’avoir imposé toutes ces sanctions. Il est inacceptable qu’un régime militaire reste en place un quinquennat (…). Nous avons tout fait pour que les autorités militaires du Mali organisent des élections dans des délais convenables, c’est à notre corps défendant que nous ayons mis ces sanctions en place. La situation des populations est difficile aussi bien au Mali que dans les grands pays voisins, tels que le Sénégal ou la Côte d’Ivoire. (…) Notre souhait est que la situation se normalise le plus tôt possible.
Haro sur la gestion des fonds Covid-19 au Cameroun et au Mali
Surfacturation, non-respect du code des marchés publics, détournements… Les irrégularités dans les dépenses liées à la lutte contre le coronavirus ont été nombreuses dans ces deux pays. Deux experts plaident pour des réformes. Le “covidgate”. C’était la Une choc en mai dernier du journal Jeune Afrique à propos de la gestion au Cameroun du fonds d’urgence pour la lutte contre la Covid-19. Le Fonds monétaire international (FMI) venait alors de réclamer un audit indépendant sur l’utilisation de l’argent. Au Mali comme au Cameroun, les irrégularités ont suscité un tollé au sein des populations. Ce ne sont pas des cas uniques. D’autres pays africains, comme le Kenya, la République démocratique du Congo (RDC), le Malawi, ont aussi vécu des problèmes similaires avec
Emmanuel Macron, président de la France sur l’intervention française au Mali, In radio France Inter.
Ce que nous avons décidé […] il y a maintenant 18 mois, j’ai dit aux Etats de la région en particulier au Mali, que notre présence militaire doit évoluer parce qu’on ne peut pas demander à nos soldats de remplacer ce qui est le travail de vos Etats, et en particulier de votre Etat. Et donc ce qu’on a entamé après avoir accru la pression militaire […] c’est un travail qui consiste à dire qu’il faut que l’Etat revienne avec sa justice, son éducation, sa police, partout en particulier au Mali, mais aussi au Burkina Faso. Il faut que derrière, les projets se développent sinon dès qu’on libère un territoire, les terroristes le reprennent puisqu’il n’y a pas de perspectives…
Une malienne donne naissance à neuf bébés
L’évènement relève pratiquement de l’inédit. Halima Cissé, 25 ans et originaire de Tombouctou, au Mali, a donné naissance le 4 mai dernier à neuf bébés, dont cinq filles et quatre garçons pesant entre 500 grammes et un kilo. Quand elle a été prise de contractions mardi, une équipe médicale constituée de dix médecins assistés de 25 employés para-médicaux a été mobilisée. Les nouveau-nés prématurés vont rester en réanimation pendant deux à trois mois. D’après le ministère malien de la Santé et du développement social, après un séjour de deux semaines à l’Hôpital du Point G de Bamako, la jeune femme avait été transférée le 30 mars dernier sur instruction du Président de la Transition, Bah N’daw, dans une clinique de
Amadou Toumani Touré, le « Soldat de la démocratie »
Amadou Toumani Touré (« ATT ») n’est plus. L’ancien président malien (2002-2012) a tiré sa révérence dès les premières heures du 10 novembre dernier dans un hôpital turc à l’âge de 72 ans. L’homme d’Etat avait préalablement subi une opération du cœur à l’hôpital du Luxembourg de Bamako, une infrastructure sanitaire qu’il a lui-même créé, avant d’être évacué en Turquie, selon le témoignage d’un médecin recueilli par le journal français Le Monde. ATT a une histoire singulière au Mali. Arrivé au pouvoir pour la première fois par un coup d’Etat, il a également quitté la magistrature suprême suite à un coup d’Etat. En Effet, celui qui s’était vu attribuer le surnom de « soldat de la démocratie » était à