Quand on parle des accords de libre-échange, souvent on se base sur des échanges entre pays qui ont déjà réalisé un certain nombre d’investissements en termes d’infrastructures, de transport, tout ce qui entoure le commerce a déjà été réalisé. Le cas de la Zlecaf est autre. Les accords de libre-échange ici ne viennent pas à la fin d’un processus de production, de construction des infrastructures, c’est un accord qui vient précisément pour dynamiser un processus de développement. Donc forcément il y a des obstacles. On a aujourd’hui des difficultés du point de vue sécuritaire dans plusieurs endroits du continent, on a des difficultés de gouvernance, on a des difficultés politiques, c’est évident et on ne peut pas le nier. Mais