Une délégation de sept experts du ministère du Budget et des comptes publics de ce pays séjourne depuis le 22 mai 2023 à Yaoundé à l’effet de renforcer ses capacités en la matière. La république gabonaise s'imprègne de l'expérience camerounaise dans la comptabilité des matières. Une délégation de sept experts du ministère du Budget et des comptes publics de ce pays conduite par Jean Félix Lekouna, directeur du patrimoine immobilier de l’Etat au sein de ce département ministériel, prend part jusqu’au 2 juin 2023, à un renforcement de capacité. Les contours et enjeux de cette initiative ont été présentés le 22 mai dernier au ministre camerounais des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, par le directeur de la Normalisation et de la
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Le dernier round des négociations
Une rencontre de finalisation de l’emprunt obligataire 2023 entre le ministère des Finances et les arrangeurs est annoncée le 30 mai. L'Etat du Cameroun se prépare depuis des mois pour solliciter la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (Bvmac) afin de mobiliser un emprunt obligataire sur ce marché. Cinq co-arrangeurs ont été retenus pour cette opération, notamment la banque d’affaires Financia Capital, les sociétés de bourses Afriland Bourse & Investissement, Attijari Securities Central Africa, Société Générale Capital Securities Central Africa et Upline Securities Central Africa. Les prétentions de départ portait sur un montant de 200 milliards de Fcfa, mais au regard des conditions difficiles du marché, l’Etat s’apprête à réduire ses besoins à 150 milliards de Fcfa. Ce choix tient
Une plateforme pour la gestion des contentieux douaniers, fiscaux et administratifs
Coordonnée par la Division des Affaires juridiques, cet outil lancé le 18 avril dernier permettra d’améliorer qualitativement la gestion des litiges au sein de ce département ministériel, au moyen des concertations pédagogiques et évaluatives. Dans l'optique d'assurer la coordination de divers contentieux éparpillés entre plusieurs unités de travail et préserver efficacement les intérêts de l’Etat, le ministère des Finances vient de se doter d’une plateforme pour la gestion des litiges douaniers, fiscaux et administratif, civil et pénal. Coordonnée par la Division des Affaires juridiques, cet outil lancé le 18 avril dernier, permettra d’améliorer qualitativement la gestion des contentieux au sein de ce département ministériel, au moyen des concertations pédagogiques et évaluatives. « Ses activités seront considérées comme un précieux indicateur de
La qualité de la signature du Cameroun
Bien que jouissant d’une bonne appréciation de sa signature, le pays a augmenté les taux d’intérêt de ses emprunts 2023 pour faire face à la concurrence rude des autres Etats. Le Cameroun est le pays de la Cemac qui s'endette au taux le plus bas sur les différents marchés de la Cemac comparativement aux autres Etats. Jusqu'à une année récente, les taux d'intérêt de ses Bons du Trésor assimilables (BTA) tournaient autour de 3%. Il a dû concéder aux investisseurs un taux d’intérêt moyen de 4,11% pour cette catégorie de titres publics au cours du mois de décembre 2022. Selon le rapport sur les «statistiques mensuelles du marché des valeurs du Trésor», publié par la Beac, c’est le taux d’intérêt le
Le Cameroun en quête d’arrangeurs pour son 7ème emprunt obligataire
Les sociétés de bourse intéressées ont jusqu’au 14 avril 2023 pour souscrire à l’appel lancé par le ministre des Finances à cet effet. L'Etat du Cameroun s'apprête à lancer au courant du mois de mai prochain, son septième emprunt obligataire sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) depuis sa création. Pour mobiliser les 220 milliards de Fcfa recherchés, voire au-delà, il s’est lancé à la quête des sociétés de bourse pour arranger cette opération. Cette volonté est contenue dans l’appel d’offres du ministre des Finances, Louis Paul Motaze, du 31 mars 2023 relatif au recrutement d’un consortium d’arrangeurs pour ledit emprunt obligataire. Les sociétés intéressées ont jusqu’au 14 avril prochain pour faire acte de
Le Cameroun sollicite le soutien du FMI
En visite au pays depuis le 14 mars 2023, le directeur général adjoint de cette institution financière internationale échange sur la question avec le gouvernement. 88 000 milliards de Fcfa. C'est le montant dont le Cameroun a besoin pour la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement 2030 (SND30). Cette question est au centre des discussions engagées hier entre le gouvernement camerounais, notamment le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze et le directeur général adjoint du FMI, Kenji Okamura, qui séjourne au Cameroun depuis le 14 mars 2023. D’après le patron des Finances, cette visite « participe du renforcement des relations de coopération entre
Le nouveau DG du groupe Ecobank à la rencontre des milieux d’affaires
C’était au cours d’une série de rencontres avec les autorités et les opérateurs économiques à Douala et Yaoundé. A la suite de l'échange du 9 février 2023 avec le premier ministre camerounais (PM), Joseph Dion Ngute, la délégation des hauts responsables du groupe Ecobank s’est ensuite rendue chez Louis Paul Motaze, ministre des Finances, et Alamine Ousmane Mey, le ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat). Composée d’Alain Nkontchou, président du Conseil d’administration (PCA) et des directeurs généraux entrant et sortant à l’instar de Jeremy Awori et Ade Ayeyemi ainsi que de Gwendoline Abunaw, directrice générale de sa filiale camerounaise, elle a au-delà de la présentation du nouveau DG, passé en revue ses actions en faveur
Le Cameroun présente son programme 2023 aux investisseurs
A la faveur d’une rencontre avec les opérateurs économiques le 16 février à Douala, le ministre des Finances a étalé les atouts de son programme. Le staff du ministère des Finances, notamment de la direction générale du Trésor, a courtisé les investisseurs le 16 février 2023 à Douala, à l’effet de les intéresser au programme du financement du budget de l’Etat en 2023. Ce déplacement dans la capitale économique du Cameroun intervient 10 jours après la signature le 6 février dernier du décret habilitant le Minfi à mobiliser au cours de l’année 2023 des financements d’un montant total de 450 milliards de Fcfa sous forme de titres publics. Il était dont question au cours de cette rencontre d’expliquer et de convaincre
Comment renforcer la régulation budgétaire
Cette problématique était au coeur de la réflexion de la conférence annuelle des responsables des services centraux, déconcentrés et extérieurs du ministère des Finances tenue le 3 février 2023 à Yaoundé. «Le renforcement de la régulation budgétaire comme levier de la relance économique en 2023 ».Tel était le fil conducteur des travaux de la conférence annuelle des responsables des services centraux, déconcentrés et extérieurs du ministère des Finances (Minfi). La rencontre présidée par Louis Paul Motaze, le chef de ce département ministériel, s’est tenue le 3 février 2023 à Yaoundé. Elle a permis à ses responsables d’avoir les outils nécessaires afin d’améliorer la qualité de la dépense. « Les objectifs d’une relance économique inclusive et d’une réduction de la pauvreté par
Le taux de sinistralité du portefeuille des EMF camerounais dépasse 25%
Plusieurs raisons justifient ce taux, l’incompétence de certains acteurs de la microfinance, l’indélicatesse des débiteurs, la durée des procédures judiciaires, etc. D’après la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac), le taux d’impayés dans les institutions financières de la zone Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avoisine 15%. Au Cameroun, le ministère des Finances (Minfi) soutient par ailleurs que le taux de sinistralité du portefeuille de crédit des Etablissements de microfinance (EMF) tourne autour de 30% pour un niveau acceptable de 10%. Une situation qui laisse croire que les EMF locaux rencontrent énormément de difficultés pour recouvrir leurs créances. Selon Alphonse Onguené, Directeur général de la Nouvelle Financière africaine (Nofia) SA, cette situation se justifie par l’indélicatesse des débiteurs, la faiblesse