Le Niger est en proie à des violences depuis le 25 février dernier, après l’officialisation par la Commission électorale, de la victoire de Mohamed Bazoum (en image), crédité de plus 55% de suffrages, au second tour de l’élection présidentielle tenue quatre jours plus tôt. Sous la houlette des partisans de Mahamane Ousmane, candidat malheureux de l’opposition, des violences ont éclaté à Niamey. L’ancien président qui se déclare vainqueur avec 50,3 % des voix, dénonce des fraudes et affirme avoir remporté la présidentielle Plusieurs bâtiments ont ainsi été incendiés dans la capitale nigérienne. Des heurts ont également eu lieu dans la rue entre les militants de Mahamane Ousmane et les forces de l'ordre qui s’affrontaient à coups de jets de pierres