Trois ans de prison dont un an ferme. Tel est le verdict prononcé le 1er mars dernier par le tribunal correctionnel de Paris à l’encontre de Nicolas Sarkozy (en image), dans l’affaire dite des « écoutes » au terme de laquelle il a été déclaré coupable de « corruption et trafic d’influence ». Fait inédit, l’ancien locataire de l’Elysée est ainsi devenu le premier ancien président de la République de France condamné à une prison ferme sous la Ve République. Suspecté d’avoir tenté d’obtenir en 1994 d’un magistrat à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, des informations confidentielles le concernant, voire de faire annuler la saisie de ses agendas présidentiels, Nicolas Sarkozy qui aurait promis d’intervenir en faveur dudit magistrat