Lors du dernier sommet extraordinaire de la Communauté économique douanière des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) tenu en fin février dernier à Abuja au Nigeria, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’instance régionale ont annoncé la levée de sanctions contre le Niger, le Mali, le Burkina-Faso mais aussi la Guinée. Une décision intervenue après le retrait le 28 janvier dernier des trois premiers, de cette organisation communautaire qui œuvre au développement économique de ses pays membres tout en jouant un rôle crucial dans la gestion des conflits régionaux. La Cedeao était alors accusée par les régimes militaires en place dans ces trois Etats, d’être « sous influence des puissances étrangères » et de représenter une « menace pour
Tag: Niger
Macky Sall, président du Sénégal, sur l’intervention de la Cédéao au Niger, In RFI.
Depuis la décision du sommet des chefs d'État, où un ultimatum avait été donné, évidemment, il y a eu des initiatives à la fois diplomatiques et des discussions « underground » sous la direction du Nigeria. Cette dernière option militaire ne saurait être faite que lorsque véritablement toutes les pistes auraient été épuisées et que, surtout, le pays qui est la nation cadre dans ce cas, qu’est le Nigeria frontalier, lorsqu'il jouera son rôle dans cette option, les autres pays sont tout à fait prêts pour jouer leur partition. L'option est sur la table. Maintenant, quand est-ce qu'elle se fera ? Ça, je ne le sais pas encore… Non, pour l'instant, c'est le président de la Cédéao, Bola Tinubu, qui
L’ambassadeur de France Sylvain Itté expulsé du Niger
L’ambassadeur de France au Niger Sylvain Itté, est l’incarnation même du sentiment anti-français de plus en plus grandissant en Afrique. Après que la junte au pouvoir depuis deux mois seulement ait ordonné son expulsion le 26 août dernier, le diplomate français a finalement regagné son pays hier 27 septembre après un bras de fer d’un mois entre la France et le Niger. Il s’était déjà vu retirer son immunité et son visa diplomatiques. Mais jusque-là, son pays refusait toujours de le rappeler. Son départ forcé de Niamey intervient à la suite des « agissements » de la France « contraires aux intérêts du Niger ». Les militaires avec à leur tête Abdourahamane Tiani, lui avaient alors donné 48 heures pour
Les nouveaux « rois » du Niger
Les militaires sur cette image sont des putschistes nigériens qui ont renversé le 26 juillet dernier le président Mohamed Bazoum, arrivé au pouvoir le 21 février 2021. Depuis lors, l’ancien chef d’Etat et toute sa famille, ainsi que des hauts dignitaires de son régime sont détenus par ces éléments de la garde présidentielle. Entre temps, le commandant des rebelles, le général Abdourahamane Tiani, a été proclamé chef de l’État le 28 juillet, après être parvenu à rallier à sa cause le reste de l’armée. Dans leur message radiodiffusé, les putschistes qui se sont présentés sous la bannière du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp), ont fait savoir dans la soirée de jeudi dernier, qu’ils dénonçaient plusieurs accords
Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères, sur le redéploiement des troupes françaises au Niger, In RFI.
Ce n’est pas du tout comme cela que ça va se passer. La France ne va pas se redéployer au Niger. Nous nous réorganisons ensemble. Quand j’ai dit nous, ce sont les Européens et les Africains, pour faire consolider les quatre piliers de ce qu’on appelle les accords de N’Djamena, c’est-à-dire à la fois la lutte contre le terrorisme, la formation des forces militaires des pays concernés, le retour de l’État dans les zones qui sont reconquises et le développement. Je vais à Madrid lundi prochain pour assister à la troisième réunion de l’Alliance pour le Sahel, pour mobiliser les fonds pour ces pays. Nous allons nous réorganiser en fonction des demandes de chacun des États concernés, et solidairement entre
Des heurts au Niger après l’élection de Mohamed Bazoum
Le Niger est en proie à des violences depuis le 25 février dernier, après l’officialisation par la Commission électorale, de la victoire de Mohamed Bazoum (en image), crédité de plus 55% de suffrages, au second tour de l’élection présidentielle tenue quatre jours plus tôt. Sous la houlette des partisans de Mahamane Ousmane, candidat malheureux de l’opposition, des violences ont éclaté à Niamey. L’ancien président qui se déclare vainqueur avec 50,3 % des voix, dénonce des fraudes et affirme avoir remporté la présidentielle Plusieurs bâtiments ont ainsi été incendiés dans la capitale nigérienne. Des heurts ont également eu lieu dans la rue entre les militants de Mahamane Ousmane et les forces de l'ordre qui s’affrontaient à coups de jets de pierres