Plusieurs raisons justifient ce taux, l’incompétence de certains acteurs de la microfinance, l’indélicatesse des débiteurs, la durée des procédures judiciaires, etc. D’après la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac), le taux d’impayés dans les institutions financières de la zone Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) avoisine 15%. Au Cameroun, le ministère des Finances (Minfi) soutient par ailleurs que le taux de sinistralité du portefeuille de crédit des Etablissements de microfinance (EMF) tourne autour de 30% pour un niveau acceptable de 10%. Une situation qui laisse croire que les EMF locaux rencontrent énormément de difficultés pour recouvrir leurs créances. Selon Alphonse Onguené, Directeur général de la Nouvelle Financière africaine (Nofia) SA, cette situation se justifie par l’indélicatesse des débiteurs, la faiblesse