La 12ème Conférence ministérielle (MC12) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) s’achève ce 16 juin à Genève en Suisse, après une prolongation d’un jour. L’évènement qui a subi plusieurs, reports en raison de la pandémie de nouveau coronavirus et d’autres facteurs, est considéré comme une occasion importante de promouvoir la réforme de l’OMC, de conclure des accords commerciaux multilatéraux dans des domaines importants et revitaliser le système commercial multilatéral. L’évènement se tient dans un contexte particulier marqué par la guerre en Ukraine et la crise de la sécurité internationale inhérente qui l’accompagne, mais aussi les crises sanitaires, économiques, environnementales et géopolitiques. En poste depuis 15 mois, la Directrice générale (DG) de l’OMC, la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala qui est par ail- leurs
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Que faut-il espérer de la venue d’une Africaine à la tête de l’OMC
Toutes les voies sont désormais ouvertes à Ngozi Okonjo-Iweala, pour qu’elle accède enfin au poste de Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Ce qui ferait de la Nigériane, la première femme et première africaine à occuper ce prestigieux poste au sein de la seule organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Les choses se sont en effet accélérées ces derniers jours en faveur de l’ancienne ministre des Finances du Nigeria (2003-2006 et 2011-2015). En concurrence depuis plusieurs mois avec une autre femme, la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee, pour succéder au Brésilien Roberto Azevêdo (démissionnaire en août 2020, après sept ans en fonction), l’asiatique qui bénéficiait du soutien de l’ancienne administration Trump, s’est finalement retirée le
Amina Mohamed, ministre Kenyane de la Culture et des Sports, candidate au secrétariat général de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), sur les candidatures africaines, In Jeune Afrique.
Mais en effet l’Afrique a beaucoup à offrir à l’OMC. Tous les pays membres savent que l’organisation est à la croisée des chemins et qu’elle a besoin de quelqu’un de compétent et d’expérimenté, capable de se saisir des problèmes auxquels elle fait face et de les régler par la négociation. Si, dans ce contexte, un candidat africain est élu, cela signifiera que le monde aura mesuré l’importance de la contribution que peut apporter notre continent dans sa bonne marche.