Paul Kagame, au pouvoir depuis 24 ans au Rwanda, entend briguer un quatrième mandat à la tête du pays. Le dirigeant de 66 ans a été désigné le 11 mars dernier par le Front patriotique rwandais (FPR) pour porter les couleurs du parti lors de l’élection présidentielle prévue le 15 juillet prochain. L’ancien vice-président et ministre de la Défense (1994 à 2000) part logiquement favori, car ayant remporté la présidence, à chaque fois avec plus de 90% des voix, lors des scrutins de 2003, 2010 et 2017. « Le fardeau de la responsabilité de diriger notre pays peut être considéré comme une fonction d’absorbeur des chocs, compte tenu des défis auxquels nous sommes confrontés quotidiennement. Cela requiert un bon état
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Paul Kagame, président du Rwanda, sur le refus d’accueillir les réfugiés congolais, In discours.
Le Rwanda ne pouvait pas continuer d’accueillir des réfugiés congolais en étant insulté. « Il y a un type de réfugiés que, je pense, nous n’accepterons plus. Nous ne pouvons pas continuer d’accueillir des réfugiés, pour lesquels, plus tard, nous sommes tenus pour responsables d’une certaine manière, ou même insultés. Tous ceux qui pensent que c’est le problème du Rwanda et non pas celui du Congo, premièrement, retirez les Congolais qui sont ici. Ceux qui arrivent tous les jours, à cause des actions de leur gouvernement et des institutions, qui disent que le gouvernement ne fonctionne pas correctement, ce n’est toujours pas mon problème. Et si c’est mon problème, c’est le vôtre aussi, en tant que communauté internationale, ce sont
Paul Kagame, président du Rwanda, sur les conclusions du rapport Duclert sur le génocide des Tutsis, In RFI.
C’est un grand pas en avant que des faits, la vérité ait pu être établie par deux commissions, une française et une rwandaise, et que pour la première fois, il y ait convergence. Pour la France et le Rwanda, il y a maintenant une chance,une base sur la laquelle construire une bonne relation, comme cela aurait dû être dans le passé… nous pouvons lelaisser derrière… peut-être pas oublier, mais pardonner et aller de l’avant. Il reste encore des choses à faire pour avancer, mais le plus important a été couvert, que la responsabilité lourde et accablante de la France ait été reconnue… C’est énorme, cela veut dire beaucoup. Je peux m’accommoder des conclusions de ce rapport, qui a écarté la