C’est ce qui ressort du communiqué rendu public le 15 février dernier après la mission d’évaluation effectuée par l’institution financière dans le pays du 23 janvier au 6 février 2024. Selon les projections économiques du Fonds monétaire internationale (FMI), la croissance économique du Gabon se situera à 3% en 2024. L’institution de Bretton Woods relève par ailleurs que cette croissance devrait s’accélérer dans les années à venir grâce au dynamisme du secteur non pétrolier, et que des réformes structurelles plus importantes sont nécessaires pour garantir la viabilité budgétaire et stimuler la croissance à long terme. D’après le FMI, il revient donc au gouvernement gabonais d’intensifier les efforts en matière de bonne gouvernance et de transparence. A la fin de la mission dirigée
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Les priorités du gouvernement en 2024
Elles ont été énumérées au cours de la 2ème édition des matinées de la finance tenue le 24 novembre 2023 à Yaoundé. bien qu’émaillée par le mouvement de protestation des députés de l’opposition qui s’insurgeaient contre le dépôt « tardif » du projet de loi de Finances pour l’exercice 2024 au parlement, la présentation du Programme économique, financier, social et culturel du gouvernement camerounais pour l’année prochaine s’est finalement faite après des négociations avec les manifestants. Le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, a présenté aux députés, le 30 novembre dernier à Yaoundé, les grandes lignes de l’action de l’Etat. En matière de protection de la fortune publique, un accent particulier sera mis sur le renforcement de la prévention
La Beac identifie deux menaces aux activités des banques et assurances
Elles sont contenues dans les résultats de son enquête de conjoncture pour le quatrième trimestre 2023 réalisée auprès des chefs d’entreprises de la Cemac. Le non remboursement des créances et les difficultés de recouvrement rapide par voie judiciaire sont les principaux facteurs qui freinent l’atteinte des objectifs des banques et compagnies d’assurances au Cameroun. Tel est le constat que dresse la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) dans son enquête de conjoncture réalisées par les services de la Direction générale des études, finances et relations internationales (Dgefri) auprès des chefs d’entreprise de la Cemac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, Ndlr). Si les résultats de ladite enquête publiés le 16 octobre dernier, n’en disent pas plus sur le sujet,
Abebe Sélassié, directeur Afrique du Fonds monétaire international, sur les perspectives économiques des pays Africains , In RFI.
Les deux dernières années ont été très difficiles pour la plupart des pays en Afrique. Ce n’est pas très surprenant étant donné la gravité des chocs exogènes qui ont touché ces pays. La pandémie de Covid- 19 a été rapidement suivie de nombreuses perturbations sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, ce qui a fait grimper les prix. Et puis, comme si tout cela ne suffisait pas, il y a eu l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a encore une fois été un choc sismique dans l’économie mondiale et qui a eu des répercussions sur les pays africains : l’augmentation des prix du carburant et des prix alimentaires. Je crois que l’Afrique stimulera l’économie mondiale compte tenu de la dynamique démographique,
Les freins au regain d’activités économiques en Cemac
Ils sont listés dans une enquête récemment menée par la Beac auprès des chefs d’entreprises de la sous-région. D'après les résultats de l'enquête de conjoncture réalisé par les services de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) auprès des chefs d’entreprises de la sous-région, il est à anticiper un regain d’activité économique au deuxième trimestre 2023. Cette prévision s’inscrit dans le sillage d’un redressement de l’activité pétrolière, d’une bonne progression des cultures de rente et de résilience de services. Toutefois, les défis liés notamment aux effets induits par la hausse des prix des carburants à la pompe dans les pays et des coûts de l’électricité destinée aux entreprises au Cameroun, ainsi que les perturbations des circuits d’approvisionnement domestiques et internationaux,
Les opportunités de la décarbonisation pour l’Afrique
Selon la Banque mondiale, elle va induire une hausse des recettes fiscales, accroître la création d’emplois et l’accélération de la transformation des économies des pays du continent. D'après le rapport « Africa's pulse » publié par la Banque mondiale le 5 avril 2023 à Washington DC aux Etats-Unis, la croissance en Afrique au sud du Sahara devrait ralentir, passant de 3,6% en 2022 à 3,1% en 2023. L’activité économique en Afrique du Sud devrait encore s’affaiblir en 2023 (0,5 % de croissance annuelle) en raison de l’aggravation de la crise énergétique, tandis que la reprise de la croissance au Nigéria pour 2023 (2,8 %) demeure fragile, la production de pétrole restant modérée. La croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de
Hausse annoncée des activités des banques au premier trimestre 2023
C’est ce qu’indique la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) dans son test prévisionnel de conjoncture de la Cemac pour la période susmentionnée. D’après le test prévisionnel de conjoncture de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) au premier trimestre 2023, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) prédit une hausse de l’activité de banque et assurance dans la sous-région au cours de la période sus évoquée. Au Cameroun, les activités financières seraient stimulées par le dynamisme du marché des titres publics et plus généralement l’activité économique nationale. En Centrafrique, la stabilité annoncée des activités financières est en relation avec le maintien de la demande en produits et services financiers. Au Congo, la hausse attendue des activités des
Perspectives économiques : Les prévisions de la Beac pour2023
Elles ont été publiées le 15 décembre dernier à Douala par son gouverneur au terme de la dernière session de son Comité de politique monétaire pour l’année en cours. La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) maintient ses prévisions de reprise progressive des activités économiques dans la Cemac l’année prochaine. L’information a été donnée par son gouverneur, Abbas Mahamat Tolli, le 15 décembre 2022 à Douala au terme de la dernière session du Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque centrale pour l’année 2022. A cet égard, elle table sur un taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel qui passerait à 2,9% en 2022, puis 3,0% en 2023, contre 1,7% en 2021. Il est porté principalement par «
Perspectives économiques : Les indicateurs au vert en Cemac selon la Beac
C’est l’une des informations issues de son Comité de politique monétaire tenu en présentiel le 14 juillet dernier à Douala. Malgré les prévisions de croissance de l’économie mondiale de 2,9% en 2022, après un rebond de 5,7% en 2021 selon la Banque mondiale, au niveau de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), elles sont plutôt bonnes d’après la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Au terme de la récente session de son Comité de politique monétaire (CPM), première réunion en présentiel depuis 2019, présidée par Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la banque centrale et présidant statutaire de cette instance de décision de la banque centrale, il ressort qu’elle a « pris acte de la révision à la
Le FMI table sur une croissance de 3% en 2022
L’information a été donnée lors de la publication du rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne le 2 février 2022 à Libreville. Le rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique subsaharienne, a été présenté à Libreville le 2 février 2022 par le bureau du Fonds monétaire international (FMI) au Gabon, en présence de Nicole Janine Lydie Roboty-Mbou, la ministre gabonaise de l’Économie et de la Relance. Articulée autour d’une conférence, cette présentation sur les enjeux économiques de l’heure (impact de la Covid-19, croissance, gestion des finances publiques, etc.) a été l’occasion pour les participants d’échanger sur ces perspectives économiques de l’Afrique subsaharienne, en se focalisant sur la situation du Gabon. « Le contexte particulièrement difficile a entrainé l’aggravation