Finance en commun, c’est que tout le monde ait sa place dans un cadre multilatéral, où tout le monde se sente à l’aise. Donc ça peut passer, à un moment, ça ne serait pas la première fois, par des rééquilibrages dans la gouvernance de ces institutions faîtières, celles qui sont tout en haut : les Nations unies, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale. Et puis via l’AFD, via ce réseau dont je vous parle Finance en commun [Finance in common],c’est le rassemblement des 550 banques publiques de développement, depuis la Banque mondiale jusqu’à la Banque de développement du Rwanda. Je pense qu’on peut créer, je l’espère, plus de confiance.
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Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement (AFD), sur l’aide au développement, In RFI.
Je dirais qu’il faut qu’on renouvelle le discours. Il faut qu’on arrête de parler d’« aide publique au développement ». Il faut qu’on arrête ce soupçon qui pèse sur les professionnels de ces métiers. La façon dont ce sommet va avoir lieu, qui est unique, va permettre cela et nous permettre de basculer dans une autre époque. C’est un concept qui est né avec la loi Defferre [La loi cadre Defferre du 23 juin 1956, Ndlr], avec l’indépendance. Nos partenaires sont assez lassés qu’on parle d’aide. Je préfère les mots « investissement solidaire », parce que dans un investissement, il y a la durée précisément. On veut un partenariat de long terme. Dans l’investissement solidaire, il y a le respect,