Il est en effet important que le gouvernement écoute le secteur privé avant de prendre des décisions. C’est pour cela que depuis un bon nombre d’années, à l’IFC, nous soutenons le dialogue public-privé dans bon nombre de pays. Nous avons soutenu le Cameroun Business Forum pendant un certain nombre d’années. Aujourd’hui, je pense qu’il est important d’examiner ce qui a été fait afin de voir si c’est adapté ou non aux réalités d’aujourd’hui. Au Cameroun, les entreprises du secteur privé ont aujourd’hui accès à des technologies qu’elles n’avaient pas dans le passé et à des marchés qui sont différents. Le monde a changé. Et c’est important de voir comment renouveler ce dialogue. Il est important de le maintenir sous un
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Le plaidoyer du secteur privé camerounais à la SFI
Il a été porté par Célestin Tawamba, co-président du Gecam, le 17 janvier 2024 à Douala au cours d’une rencontre d’échange en présence de Sergio Pimenta, vice-président de cette institution pour l’Afrique. réunis à Douala le 17 janvier 2024, à l’occasion de « l’IFC Private Sector Day », les opérateurs économiques sont unanimes. « Il faut adapter les conditions de financement des entreprises camerounaises à leur contexte », défendent-t-ils. Au cours de cette journée dédiée au développement du secteur privé au Cameroun, les créateurs de richesses réunis à l’initiative de la Société financière internationale (SFI), l’entité qui s’occupe du secteur privé de la Banque mondiale, sont solidaires quant-aux financements et l’accompagnement des entreprises en particulier des PME. « Les conditions de financement
Sergio Pimenta, vice-président pour l’Afrique et le Moyen-Orient de la SFI sur la relance économique post-Covid-19
Si l'Afrique semble avoir réussi, jusqu’à présent, à éviter le pire, les taux d'infection augmentent dans de nombreux pays et l'impact économique de la pandémie est malheureusement déjà lourd. Selon un récent rapport de la Banque mondiale, le continent est sur le point de connaître sa première récession en 25 ans et l'activité économique devrait se contracter de plus de 3% en 2020. Le retour à une situation dite « normale » pourrait prendre des années. Pour autant, l'Afrique a les moyens d'accélérer sa reprise économique et de construire un environnement post-Covid plus robuste et plus compétitif, davantage favorable à la croissance et à la création d'emplois.