Le ministère du commerce au cœur de la bataille. Alors que la situation devenait de plus en plus insoutenable chaque jour dans les ménages, du fait de la flambée des prix des produits de grande consommation à l’instar du poisson, du riz, des huiles végétales (huile raffinée, huile de palme), du poulet, de la farine, du sel, des pâtes alimentaires ou encore du pain, les autorités camerounaises à travers le ministère du Commerce (Mincommerce), ont décidé de prendre le taureau par les cornes il y a un peu plus d’un an pour éviter au pays une autre crise alimentaire, à l’instar de celle de février 2008 qui avait abouti aux émeutes de la faim. En effet, au cours d’une conférence de