L'événement s’est ouvert le 18 janvier 2022 au Musée national de Yaoundé en marge de la 33ème édition de la CAN 2021. Continuer à dépendre des autres, relève désormais du suicide économique. Ainsi s’est exprimé Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre camerounais du Commerce, parrain institutionnel de l’African Business Week qui s’est ouvert le 18 janvier 2022 au Musée national de Yaoundé. C’était au cours de la cérémonie solennelle d’ouverture, en présence de plusieurs autres membres du gouvernement, des chefs de missions diplomatiques et de nombreuses personnalités. Il s’agit à en croire les organisateurs, d’une activité de pérennisation, spécialement conçue pour accompagner l’organisation du concept « Doing Business in Africa » dans tous les pays en route pour la Zlecaf. Ce
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La SCG Ré dévoile ses atouts à Kigali
C’est à la faveur de la 25ème édition du Forum africain de la Réassurance à laquelle la Société Commerciale Gabonaise de Réassurance a pris part à Kigali du 27 novembre au 1er décembre 2021. L'Organisation Africaine des Assurances (OAA) organise la 25ème édition du Forum africain de la Réassurance. L’événement qui se tient à Kigali au Rwanda à réunis un parterre d’entreprises et acteurs de la Réassurance sous le thème « Intégration des assurances dans le contexte de la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) » du 27 Novembre au 1er décembre 2021. La Société Commerciale Gabonaise de Réassurance (SCG Ré) a tenu à marquer sa présence aux cotés des réassureurs tels Africa Ré, Tunis Ré, Continental Reinsurrance, NamibRé, Ghana Ré
Portrait du nouveau directeur du marché commun de la Ceeac
Le Camerounais Jacob Kotcho vient d’entrer en fonction à travers sa prestation de serment du 15 octobre 2021. Fonctionnaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) depuis 7 ans, le Dr Jacob Kotcho est le tout nouveau directeur du marché commun, un des cinq piliers stratégiques de cette institution. Il a prêté serment le 15 octobre 2021. Spécialisé dans les négociations d’accords commerciaux internationaux, il contribue également à la conception, la mise en oeuvre ainsi que l’évaluation des politiques et des outils commerciaux. Certaines sources mettent à son actif, la négociation des traités comme l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et l’Afrique centrale ainsi que celui instituant la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Avant sa
Le Gabon à l’école portuaire camerounaise
Ce pays est venu auprès du Gicam, le 20 octobre dernier, s'inspirer des meilleures pratiques pour accroître sa compétitivité. Faire du benchmarking et s’inspirer des meilleures pratiques du secteur portuaire au Cameroun. Tel est l’objectif premier de la rencontre du 20 octobre dernier à Douala entre Célestin Tawamba, le président du Groupement inter patronal du Cameroun (Gicam) par ailleurs, président en exercice de l’Union des patronats de l’Afrique centrale (Unipace) et Brice Constant Paillat, ministre gabonais des Transports à la tête d’une forte délégation. A travers cette démarche, l’Etat gabonais entend ainsi redynamiser son secteur portuaire ainsi que toute la filière logistique et améliorer sa compétitivité. Cette rencontre qui intervenait en marge du troisième Forum africains des ports qu’abritait la capitale
Le PAD et l’Anor dans une nouvelle coopération
Ce partenariat est axé sur le renforcement des capacités des ressources humaines et les échanges d’expériences. Dans l’optique d’améliorer ses performances, le Port autonome de Douala (PAD) s’est associé à l’Agence de régulation des normes et de la qualité (Anor). Les deux institutions ont paraphé à cet effet un accord- cadre vendredi 15 octobre 2021. Le Directeur général (DG) du PAD Cyrus Ngo’o, et son homologue de l’Anor Charles Booto, à travers cette signature, ont engagé leurs entreprises respectives dans un nouveau volet de coopération, d’engagement pour plus de performance de l’infrastructure portuaire. « L’idée d’un accord cadre arrive à point nommé car le volume des marchandises qui transitent ici au PAD est très important », indique le DG de l’Anor. Pour
Afreximbank aux côtés des entreprises d’Afrique centrale
La banque l’a indiqué lors d’une rencontre avec les milieux d’affaires le 23 septembre 2021 avant l’ouverture de son bureau pour la région à Yaoundé. La Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a tenu une rencontre le 23 septembre dernier à Yaoundé, pour présenter ses programmes, produits et services au milieu des affaires et au gouvernement. C’était au cours d’une cérémonie très courue qui a eu pour cadre, le Hilton hotel de la capitale camerounaise. Elle a connu la participation de représentants du gouvernement, d’institutions du secteur privé et d’organismes économiques, y compris les ministères du Commerce (Mincommerce), des Finances (Minfi) et de celui l’Économie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) ainsi que la Chambre de commerce, de l’industrie et
Les procédés encore archaïques
Le mauvais agencement des processus, l’obsolescence des installations et l’absence de normes et de certification des produits plombent la compétitivité des PME locales. D’après les experts, les PME camerounaises utilisent encore des techniques de production peu appropriées. A celles-ci s’ajoutent des technologies dépassées. Au plan technique, « les difficultés auxquelles sont confrontées les PME portent sur l'absence de procédés efficaces de production, le mauvais agencement des processus ou encore l'obsolescence des installations. Beaucoup d'entreprises, en dépit de l'amortissement des équipements de production, continuent de les utiliser », a expliqué Guy Samuel Ntoh, chercheur en Marketing international dans une thèse en 2009. Sur le plan technologique, ce dernier relève également que « les PME font face à une obsolescence des technologies de
Miser sur le développement de l’industrie et du commerce intra-africain
Les acteurs du secteur privé et public ont mené la réflexion lors de la deuxième édition du Pro Meet Up and Lean, organisée du 15 au 16 septembre 2021 à Douala. Entrée en vigueur le 1er janvier 2021, la Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf) s’ouvre sur un marché d’1,2 milliard d’habitants. Ce qui représente un PIB cumulé de 2500 milliards de dollars. Pour les acteurs du développement économique, ce marché constitue une niche importante pour le développement du commerce intra-africain (16% environ) et de l’industrie. Seulement, l’épanouissement de ces différents secteurs implique le développement du secteur énergétique, des infrastructures (logistique, etc.) et la ressource humaine. « En 30 ans, le Cameroun a fourni énormément d’efforts mais beaucoup reste encore à
Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) sur les atouts de la zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf), In La Tribune Afrique.
La Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf) est le meilleur outil, pour sortir « de ce que le colonialisme a légué de pire à l'Afrique », à savoir sa multitude de frontières. Nous avons inculqué le nationalisme politique et économique à ce continent et il faut en sortir… A terme, la véritable intégration économique et commerciale devra passer par la suppression des frontières… C'est un tournant considérable, car elle va permettre de faire évoluer progressivement certains marchés africains à l'échelle mondiale. Les pays africains avec des marchés de 15 ou 30 millions d'habitants ne correspondent pas à l'unité de base des marchés de consommation actuels, compris entre 100 et 200 millions de consommateurs.
Les préalables au développement de l’Afrique
La place de l’Afrique dans le commerce mondial, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), les relations économiques entre l’Afrique et l’Union européenne (UE) ou encore l’émergence économique du continent noir, sont les quelques points ayant fait l’objet d’un développement conséquent par Pascal Lamy, ancien directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce entre 2005 et 2013. Le diplômé de l’Ecole des Hautes études commerciales (HEC) de Paris a fait une analyse succincte d’un pan de l’économie africaine dans une interview accordée la semaine dernière au journal Afrique La Tribune. Evoquant tout d’abord la faible part du continent africain dans le commerce international, Pascal Lamy met en cause, la partition coloniale de l'Afrique en une cinquantaine de pays, ou la taille relativement