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Un financement de la Banque mondiale pour développer les transports

La somme de 400 millions de dollars octroyée par l’institution financière internationale va servir à la réalisation des projets de bus rapide transit dans la capitale économique.

Il est clair que la ville de Douala a de nombreux besoins, surtout en termes de mobilité urbaine. Au niveau de la Communauté urbaine de Douala (CUD), de nombreuses rencontres ont été organisées dans ce sens pour trouver des stratégies et des financements afin de développer la capitale économique du Cameroun. Les autorités de la ville ont donc marqué un grand pas dans ce sens. Puisque le 25 mars dernier, la Banque mondiale(BM) a annoncé mettre à la disposition de la ville de Douala la somme de 400 millions de dollars soit environ 238 milliards de Fcfa, notamment pour des projets d’infrastructures routiers.

D’après le site d’informations en ligne Economie Du Cameroun, le maire de la ville s’est réjoui de cette initiative. « Le budget de cette année sera axé sur les grands travaux. Nous sommes satisfaits, nous sommes confiants que ces travaux vont commencer puisque la plupart des marchés ont été passés et nous avons reçu récemment aussi de la Banque mondiale, l’assurance que le financements de grands projets de bus rapide transit va passer d’un financement de 220 millions de dollars (131 268 368 000 Fcfa) à 400 millions de dollars (238 milliards de Fcfa), tout ceci en reconnaissance quelque part de la bonne tenue de nos comptes et de la bonne gestion que l’exécutif communautaire a introduit depuis deux ans », a déclaré Roger Mbassa Ndine, maire de la ville.

Pour le premier magistrat de la ville de Douala, il s’agit là d’une preuve de la forte compétitivité de la mairie dont il tient les rênes. D’ailleurs, souligne-t-il, « depuis que nous sommes arrivés à la tête de la mairie, nous avons fait passer le mouvement effectif des recettes de 38 milliards à 50 milliards en deux ans. Je crois que cela se ressent dans les travaux qui sont faits en ville, cela se ressent dans l’éclairage public, cela se ressent dans l’enlèvement des ordures, entre autres. Nous allons continuer dans cette voie », rapporte la plateforme Economie du Cameroun.

A Douala, l’absence de moyens de transport fiable a un impact considérable sur la mobilité des personnes et sur leur qualité de vie. Il y a quelques années, la ville a récemment adopté un Plan de mobilité urbaine soutenable. Un projet qui devra transformer « fondamentalement » le réseau de transport urbain, en commençant par la mise en place d’un nouveau système de bus rapide, ou BRT (Bus rapid transit en anglais). Ce mode de transport en commun permet, grâce à des voies réservées et une priorité aux intersections, d’assurer un transport fréquent, rapide et accessible. Intégré à un système de bus conventionnel qui alimentera les deux corridors principaux, il améliorera la capacité et la fiabilité de l’ensemble du système de transport public. Le Projet de mobilité urbaine de Douala (Pmud) reflète ainsi une tendance croissante en Afrique : huit corridors sont actuellement en service et douze autres villes prévoient de construire un BRT, dont Dakar et Abidjan où les projets sont également financés par la Banque mondiale.

D’après la BM, pour garantir une fiabilité de ce projet, il faut restructurer l’ensemble du transport urbain, afin d’assurer que toutes les parties de la ville puissent être connectées. Le réseau de transport doit bénéficier d’aménagements urbains, pour mieux servir les habitants, et particulièrement les quartiers les plus démunies et vulnérables. Il s’agit à terme de permettre aux plus pauvres, d’accéder à davantage d’emplois, aux étudiants d’atteindre leur université et aux femmes et aux enfants d’arriver à temps dans les centres de santé.

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