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REGARD EXTÉRIEUR : L’appréciation internationale du travail de Motaze

Durant le premier trimestre 2024, le FMI et l’agence de notation financière Standard and Poor’s ont émis des notes positives sur la dette du Cameroun.

Dans son rapport publié le 22 mars 2024, l’agence de notation financière Standard and Poor’s (S&P Global Ratings) a relevé que les crédits souverains à long et à court terme en devises locales et étrangères du Cameroun sont passées d’une note de « CCC+/C » à « B- » assorties de perspectives stables. Selon S&P Global Ratings, cette situation résultait de la mise en balance des risques découlant de la gestion des finances publiques, de la volatilité des termes de l’échange et de la situation sécuritaire fragile, avec des facteurs tels que l’accès à un financement concessionnel et le potentiel d’une croissance économique plus forte. D’autre part, l’agence de notation financière a aussi relevé l’atténuation des risques pesant sur la position de liquidité et la discipline de paiement du Trésor en dépit de la faiblesse persistante de la gouvernance. « Notre position se fonde sur des mesures contenues dans le programme en cours du Fonds monétaire international (FMI) visant à améliorer le cadre de gestion de trésorerie. Cela devrait atténuer les défis techniques qui ont conduit au défaut du Cameroun en 2022 », ont indiqué les analystes de S&P Global Rating. A noter que cette nouvelle notation prenait également en compte les économies budgétaires attendues de la suppression partielle des subventions du carburant.

Le Fonds monétaire international (FMI) quant à lui, indique dans son dernier rapport en début d’année que le taux d’endettement du Cameroun est projeté à 39,6% du Produit intérieur brut (PIB) en 2024. Il se situait à 43,9% avec un encours de la dette publique de 12.510 milliards de Fcfa au 30 septembre 2023, selon un rapport de la Caisse autonome d’amortissement (CAA), l’organisme national chargé de gérer les fonds d’emprunts publics de l’État et de ses démembrements. A travers le ministère des Finances, le gouvernement camerounais suit attentivement la gestion de sa dette publique pour minimiser les risques liés aux fluctuations des taux de change et garantir la stabilité économique du pays.

Cette réduction du volume de la dette est consécutive aux remboursements réguliers des services de la dette, ouvrant ainsi la possibilité au Cameroun de pouvoir trouver des financements pour d’autres projets d’investissement. Outre la baisse de l’endettement du pays, le ministre des Finances a mené ces dernières années une politique de réduction du coût des nouveaux emprunts de l’Etat, doublé d’une maitrise de l’échéancier des crédits et surtout de l’anticipation sur le risque.

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