C’est la substance d’un décret du président de la République, Paul Biya signé 22 juillet dernier. Dans un décret signé le 22 juillet 2024, le président de la République du Cameroun, Paul Biya autorise le ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, avec faculté de délégation, à recourir à des emprunts sur les marchés financiers domestiques et internationaux pour des montants respectifs de 280 milliards de Fcfa et 336 milliards de Fcfa, soit un total cumulé de 616 milliards de Fcfa. Selon le texte susmentionné, cet argent servira « au financement des projets de développement inscrits dans la loi de Finances de la République du Cameroun pour l’exercice 2024 et à l’apurement des restes à payer », peut-on lire. Sous réserve de
Finance
DETTE PUBLIQUE DU CAMEROUN : L’encours en hausse de 356 milliards de Fcfa en trois mois
Selon la note de conjoncture publiée par la Caisse autonome d’amortissement (CAA) le 19 juillet dernier, il se situe à 13 070 milliards de Fcfa au 30 juin contre 12 714 milliards de Fcfa à fin mars 2024. A fin juin 2024, l’encours de la dette du secteur public est estimé à 13 070 milliards de Fcfa, soit environ 43,3% du PIB. D’après la note de conjoncture mensuelle de juin 2024 publiée le 19 juillet dernier par Adolphe Noah Ndongo, directeur général de la Caisse autonome d’amortissement (CAA) par ailleurs, Secrétaire permanent du Conseil national de la dette publique (Cndp), il (l’encours) est en hausse de 0,8% en glissement trimestriel, contre une variation positive de 4,9% par rapport à l‘année précédente.
SERVICE DE LA DETTE : 741,6 milliards de Fcfa déjà remboursés en six mois
C’est ce que révèle la présente note de conjoncture de la CAA pour le mois de juin 2024. Selon la note de conjoncture de la Caisse autonome d’amortissement (CAA) publiée le 19 juillet dernier, le gouvernement camerounais a dépensé 189 milliards de Fcfa pour le règlement de la dette hors restes à payer durant le mois de juin 2024. Dans les détails, 93,5% du montant a été payé au titre du remboursement du principal et 6,5% pour le paiement des intérêts. Par ailleurs, le cumul du service réglé depuis le début de l’année 2024 s’élève à 741,6 milliards de Fcfa, soit 44,9% du service de 1 651,3 milliards de Fcfa prévus dans la loi de Finances révisée de 2024, hors remboursement
DÉPÔTS ET CONSIGNATIONS : La réponse de la Cdec à la Cobac
Dans une interview accordée au journal « Ecomatin », Richard Evina Obam, son directeur général réaffirme la conformité du processus en cours vis-à-vis des textes législatifs et réglementaires, ainsi que des principes fondateurs de la Cemac. L ’instruction de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac) aux banques et établissements de microfinance (EMF) de surseoir au processus de transfert des avoirs en déshérence au profit de la Caisse des dépôts et consignations (Cdec) du Cameroun, divise. Réagissant à cette sortie, Richard Evina Obam, le directeur général de la Cdec précise que « le processus de transfert des fonds et valeurs dévolus à la Cdec se poursuit », a-t-il indiqué au cours d’une interview exclusive accordée au journal « Ecomatin ». Sans
FONDS EN DÉSHÉRENCE DANS LES BANQUES : La Cobac suspend le transfert à la Cdec
Marcel Ondele, son secrétaire général, a notifié les directeurs généraux d’établissements de crédit et de microfinance via une correspondance le 11 juillet 2024. La Commission bancaire de l’Afrique Centrale (Cobac) demande aux banques et établissements de microfinance (EMF) de sursoir au processus de transfert des avoirs en déshérence au profit de la Caisse des dépôts et consignations (Cdec) du Cameroun. Elle l’a clairement indiqué dans une correspondance du 11 juillet 2024 adressée par Marcel Ondele, son secrétaire général aux directeurs des établissements sus évoqués avec copie à la Cdec, à l’Apeccam (Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun, Ndlr) et de l’Anemcam (Association nationale des établissements de microfinance du Cameroun, Ndlr). Une décision qui intervient moins de deux mois après que
ENVOIS DES FONDS DES MIGRANTS : La Banque Mondiale prévoit une hausse de 2,3% cette année
Elle l’a indiqué dans un communiqué du 26 juin 2024. après un ralentissement en 2023, les envois de fonds devraient repartir à la hausse en 2024. Telles sont les prévisions de la Banque Mondiale contenues dans un communiqué du 26 juin dernier consulté par LFA. Elles indiquent que les remises migratoires vers les pays à revenu faible et intermédiaire devraient croître à un rythme plus rapide de 2,3 % en 2024, même si cette progression sera inégale selon les régions. Globalement, les flux vers la région devraient augmenter de 1,5 % en 2024. Les risques potentiels de contraction des projections découleraient d’une croissance économique plus faible que prévu dans les pays à revenu élevé qui accueillent des migrants et de la
FINANCEMENT DE L’IMMOBILIER : La création d’une Caisse de refinancement hypothécaire annoncée au Gabon
Une séance de travail y relative s’est tenue à Libreville, le 10 juillet 2024 sous la présidence du ministre de l’Economie et des Participations en présence des acteurs clés y compris Shelter Afrique. poser les jalons de la mise en place effective d’une Caisse de refinancement hypothécaire au Gabon. Tel est l’objectif principal de la séance de travail du 10 juillet dernier à Libreville entre Mays Mouissi, le ministre de l’Economie et des Participations et les acteurs clés du processus. Elle a regroupé outre les responsables du ministère de l’Habitat, ceux de la Société nationale immobilière (SNI), de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), de l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (Anuttc) et de l’institution financière
L’Etat prévoit une levée de 467 milliards de Fcfa sur le marché bancaire extérieur
L’annonce a été faite par Louis Paul Motaze devant les députés, le 7 juillet 2024 lors de la défense du projet de loi de Finances rectificative pour l’exercice en cours. Profitant de la présence du ministre des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze venu défendre le projet de loi de Finances rectificative (LFR) pour l’exercice 2024, les députés n’ont pas manqué de l’interroger au sujet de la soutenabilité de la dette intérieure. En effet, l’accumulation des impayés et arriérés de factures par l’Etat a un impact négatif sur le développement de l’activité économique, ont-ils insisté. En réponse, le Minfi a d’entrée de jeu indiqué que son apurement demeure la priorité du gouvernement au regard de la place importante qu’occupe les entreprises locales
INSTITUTION FINANCIÈRE INTERNATIONALE : Noël Olivier Mekulu intègre le Conseil d’administration d’Afreximbank
Sa nomination a été approuvée au cours de la 31ème assemblée générale de cette banque tenue à Nassau aux Bahamas. Dans un communiqué publié le 3juillet 2024 au Caïre en Egypte, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) a annoncé la nomination de Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, actuel directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnps) au sein de son Conseil d’administration. La décision a été actée au cours de la 31ème de l’Assemblée générale de cette banque tenue à Nassau aux Bahamas. Il a été élu en remplacement de son compatriote Jean-Marie Mani qui y siégeait depuis 2016. Diplômé de l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam), l’expertise de cet ancien inspecteur d’État apportera sans doute un plus
DÉBAT D’ORIENTATION BUDGÉTAIRE : 26 recommandations des députés au gouvernement
Elles ont été formulées samedi 6 juillet 2024 au cours d’une séance plénière présidée par Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée Nationale en présence du ministre des Finances, Louis Paul Motaze. C ’était le point culminant de cette deuxième session ordinaire du parlement pour l’année législatif 2024. Le débat d’orientation budgétaire (DOB) consacré au cadre macroéconomique à moyen terme 2025-2027 s’est tenu le samedi 6 juillet dernier au cours d’une plénière présidée par le très honorable Cavaye Yéguié Djibril, président de l’Assemblée Nationale en présence de Louis Paul Motaze, ministre des Finances (Minfi). Les échanges entre les parlementaires et le gouvernement ont débouché sur 26 recommandations majeures à prendre en compte dans l’élaboration des budgets de l’Etat des exercices 2025, 2026