Selon la Caisse autonome d’amortissement, ce montant est en hausse de 719 milliards de Fcfa à fin septembre 2024, par rapport à celui de la même période en 2023. A fin septembre 2024, la dette publique de l’Etat du Cameroun s’élève à 13 504 milliards de Fcfa. Selon la récente note de conjoncture de la Caisse autonome d’amortissement (CAA), ce montant est en hausse de 719 milliards de Fcfa par rapport à celui de la même période en 2023, atteignant ainsi 44% du produit intérieur brut (PIB). D’après ce rapport, les emprunts rétrocédés par l’Etat aux entreprises publiques s’établissent à 984,7 milliards de Fcfa. Cette enveloppe est répartie entre 11 sociétés d’Etat, apprend-t-on. Dans sa circulaire du 23 octobre 2024 relative à
Finance
Compte de capital et d’opérations financières : Un solde net débiteur de 3563,9 milliards de Fcfa en Cemac en 2024
Selon la Beac, il devrait passer de -2,2% du PIB un an plus tôt, à -5% du fait de l’augmentation des créances nettes des entreprises résidentes vis-à-vis de leurs partenaires commerciaux et financiers. D’après le Bulletin économique et statistique numéro 22 de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) publié le 31 octobre 2024, l’excédent du compte courant, transferts publics inclus des Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), se situerait à 3,7 % du PIB en 2024 après 2,1 % du PIB un an plus tôt. Une prévision en lien avec l’amélioration des termes de l’échange (+ 2,6 %). En effet, la situation du solde de la balance des transactions courantes reflèterait principalement l’excédent de
FINANCE INTERNATIONALE : Les Brics exigent la réforme des institutions de Bretton Woods
C’est l’un des 15 résolutions de la déclaration finale du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu du 22 au 24 octobre 2024 dans la ville de Kazan en Russie. Réunis dans la ville russe de Kazan du 22 au 24 octobre 2024, les Brics ont appelé à une réforme des institutions de Bretton Woods, en tenant compte de la représentation accrue des pays en développement. Cette interpellation fait suite au plaidoyer des ministres africains des Finances du 15 avril de cette année pour une réallocation des droits de tirage spéciaux (DTS) aux banques de développement régionales. Ce plaidoyer a été renouvelé au cours d’une réunion regroupant ces derniers, le lundi 15 avril 2024 dans la capitale américaine. C’était en
ORIENTATION BUDGÉTAIRE : Un régime fiscal spécifique pour les financements extérieurs en 2025
La mesure est contenue dans la circulaire du chef de l’Etat, Paul Biya du 23 octobre 2024. Dans sa circulaire du 23 octobre 2024 fixant les orientations de la loi de Finances 2025, le président de la République, Paul Biya a instruit au gouvernement de nouvelles mesures fiscales. S'agissant de la mobilisation des recettes des impôts et taxes, elle devra se poursuivre au travers de l'élargissement de l'assiette, de la sécurisation des recettes et du circuit de leur collecte, du renforcement de la lutte contre l'évasion et la fraude fiscales. En matière d'élargissement de l'assiette, l’Etat prévoit la mise en place d'un dispositif réformé de la fiscalité locale pour un financement optimal de la décentralisation. A cela s’ajoute la poursuite de
MARCHÉ DES TITRES PUBLICS : Les enjeux du reprofilage de la dette obligataire du Congo
Six banques ont déjà souscrit au Plan national d’optimisation de la trésorerie (Pnot), favorisant ainsi le rééchelonnement d’environ 1000 milliards de Fcfa d’une ardoise de 2314 milliards de Fcfa à fin septembre 2024. six banques ont déjà au Plan national d’optimisation de la Trésorerie (Pnot) lancé le 14 octobre dernier par le ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Baptiste Ondaye, apprend t-on de sources crédibles. Un acte qui va permettre le rééchelonnement de plus de 1000 milliards de Fcfa sur une dette évaluée à 2314 milliards de Fcfa à fin septembre 2024. Un ouf de soulagement pour Jildas Ngonkoua Abouli, Conseiller à la dette et au suivi des engagements financiers de l’Etat au ministère congolais de l’Economie et des Finances. «
FINANCES PUBLIQUES : Les huit grandes priorités du Budget 2025 au Cameroun
Elles ont été définies dans la circulaire du chef de l’Etat, Paul Biya, signée le 23 octobre 2024 à moins d’un mois de l’ouverture de la session parlementaire consacrée à son examen et son vote. C’est au pas de course que va se faire la préparation du Budget 2025 au Cameroun. A moins d’un mois de l’ouverture de la session parlementaire de novembre (le 12 novembre 2024) essentiellement consacrée à son examen et son adoption, le chef de l’Etat, Paul Biya vient de définir ses grandes orientations. Dans sa circulaire du 23 octobre 2024, le président de la République place cette préparation sous le signe d’un budget d’impulsion socioéconomique. Dans ce cadre, un accent particulier devra être mis sur l’accroissement de
PROGRAMME ÉCONOMIQUE ET FINANCIER : Les trois principales recommandations du FMI à la RCA
Les services de l’institution de Bretton Woods sous la houlette du Camerounais Albert Touna Mama, ont achevé leur mission dans le pays au titre de la troisième revue du programme soutenu par la Facilité élargie de crédit. Au terme de sa mission au titre de la troisième revue de son programme avec la République Centrafricaine (RCA) du 23 septembre au 3 octobre 2024, le Fonds monétaire international (FMI) note que l’environnement est peu propice aux affaires. L’incertitude réglementaire, l’insécurité ainsi que les prix exorbitants des carburants à la pompe continuent de peser sur l’activité économique de ce pays. L’autre conclusion contenue dans le communiqué de presse publié à cet effet, a trait au fait que l’amélioration sensible des recettes intérieures nécessitera
FINANCES PUBLIQUES : Les grandes lignes du projet de loi de Finances rectificative 2024 de la RCA
Il a été présenté le 14 octobre dernier aux députés par le ministre Hervé Ndoba. Le gouvernement centrafricain a présenté aux députés le 14 octobre 2024, le projet de loi de Finances rectificative à moins 3 mois de la fin de l’exercice en cours. C’était au cours d’une séance plénière présidée par l’honorable Simplice Mathieu Sarandji, président de l’Assemblée nationale de la Centrafrique. Des informations obtenues du ministère des Finances et du budget, les ressources totales sont dimensionnées à 292,77 milliards de Fcfa. Les ressources propres sont projetées à 162,5 milliards de Fcfa. Elles sont réparties par régie de la manière suivante : Direction générale des Douanes et des droits indirects (67,5 milliards de Fcfa) ; la Direction générale des Impôts
DETTE ET MOBILISATION DES RESSOURCES INTÉRIEURES PUBLIQUES : La CAA et les experts internationaux explorent les stratégies à moyen terme
C’est dans le cadre d’une rencontre en visioconférence qui se tient ce jeudi 17 octobre 2024. Faciliter le dialogue entre les acteurs des politiques de la dette et fiscales. Tel est le principal enjeu de la rencontre par visioconférence (webinaire) de ce jeudi 17 octobre 2024 axée sur le thème : « Dette et mobilisation des ressources intérieures publiques. Intégration des stratégies de gestion de la dette à moyen terme et des stratégies de recettes à moyen terme : synergies et défis ». L'objectif est d'intégrer dans la conception et la gestion de ces politiques une meilleure cohérence entre les stratégies de gestion de la dette à moyen terme (Sdmt) et les stratégies de recettes à moyen terme (Srmt). Prennent part
PROMOTION : Marie-Laure Akin-Olugbade nommée vice-présidente principale de la BAD
La Camerounaise a été portée à ce prestigieux poste dans le plus grand groupe bancaire de l’Afrique le 8 octobre dernier. Le groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), la première institution de financement de développement du continent noir, a annoncé le 8 octobre 2024, la nomination de Marie-Laure Akin-Olugbade au poste de vice-présidente principale. Le premier à se réjouir de cette promotion n’est autre que son président, le Nigérian Akinwumi Adesina qui a déclaré : « Je suis heureux de nommer Mme Marie-Laure Akin-Olugbade au poste de Vice-présidente principale du Groupe de la Banque africaine de développement ». Et le patron de la BAD de poursuivre : « Marie-Laure est une dirigeante d’équipe très expérimentée, engagée et efficace, dotée